VISITE D’ÉTAT D’EMMANUEL MACRON - Le gouvernement passe à la mise en œuvre des accords

Volamiranty Donna Mara a fait savoir que les accords signés il y a une semaine seront transformés en projets concrets.

La concrétisation des accords signés lors de la visite d’État du Président français et du Sommet de la COI est en cours. Des réunions techniques ont déjà eu lieu pour leur mise en œuvre, selon Volamiranty Donna Mara.

Une semaine après la visite d’État du président français Emmanuel Macron et la tenue du Sommet des chefs d’État de la Commission de l’océan Indien (COI), le gouvernement engage la phase opérationnelle des accords signés à cette occasion.

Selon la porte-parole du gouvernement, Volamiranty Donna Mara, les premières réunions techniques ont déjà eu lieu au sein des ministères concernés. Des études de faisabilité ont été menées en amont, permettant ainsi d’accélérer le lancement des projets. « Pour certains dossiers, des études d’impact environnemental ont aussi été réalisées. Il ne devrait donc plus y avoir d’obstacles majeurs à leur mise en œuvre », a-t-elle précisé mercredi à Ampefiloha, lors d’un échange avec la presse.

Coopération renforcée

Le 23 avril, six accords ont été signés entre les présidents Emmanuel Macron et Andry Rajoelina. Ils couvrent des secteurs clés : énergie, agriculture, éducation, environnement et gouvernance.

Parmi eux figure le contrat de concession de la centrale hydroélectrique de Volobe, en partenariat avec Électricité de France (EDF), qui devrait produire jusqu’à 120 mégawatts une fois mise en service.

Un autre accord porte sur la deuxième phase du Projet d’Appui à l’Amélioration de la Productivité Agricole à Madagascar (PAPAM), financé à hauteur de 20 millions d’euros. Ce programme vise à accroître les rendements agricoles, améliorer les revenus des exploitants, promouvoir l’agroécologie et soutenir le reboisement.

Un protocole d’entente a également été signé avec l’Agence française de développement (AFD), pour appuyer des projets liés au développement rural, à l’action sociale, à la gouvernance, à la transition énergétique, à la biodiversité et à l’aménagement urbain.

Deux autres accords viennent compléter ce volet bilatéral : l’un sur l’ouverture du bureau d’Expertise France à Madagascar, en appui aux politiques publiques (finances, migration, biodiversité, autonomisation des femmes) ; l’autre sur la mise en place d’un programme de volontariat d’échanges et de solidarité.

Enfin, ces initiatives seront prolongées par d’autres projets en partenariat avec les États membres de la COI, notamment dans les domaines agricole et commercial.

Tsilaviny Randriamanga

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