Madagascar accueillera l’Africa Women’s Cup, du 7 au 15 juin, au stade Makis d’Andohatapenaka, dans la division « performance », l’équivalent de la première division féminine africaine. La Coupe d’Afrique réunira quatre nations : l’Afrique du Sud, championne en titre, le Kenya, Madagascar et l’Ouganda, tout juste promu à la place du Cameroun.
À un mois de cette échéance cruciale, les Ladies Makis poursuivent leur préparation intense sur le terrain annexe du stade Makis. Trois séances d’entraînement hebdomadaires sont dirigées par le sélectionneur national Alain Randriamihaja, épaulé par Antsoniandro Randrianorosoa, directeur technique national de Malagasy Rugby. L’objectif est double pour la sélection malgache : viser le titre continental et, au minimum, assurer le maintien dans la division Performance.
L’équipe a entamé ses entraînements dès la première semaine de mai. Le staff met l’accent sur la condition physique, la touche et surtout la défense, point faible identifié durant la dernière édition, également organisée à domicile l’an dernier.
Trente-huit joueuses, toutes issues de clubs de première division nationale- à l’exception notable du FTF Antohomadinika - composent la présélection. Cette année, aucune expatriée n’a été rappelée. Madagascar évoluera avec une sélection entièrement locale, dont le nombre final sera réduit à vingt-huit joueuses. L’effectif, motivé et combatif, s’entraîne avec rigueur sous les yeux attentifs du staff technique.
Des cadres expérimentées comme Fenitra Razafindramanga, capitaine de l’équipe, Laurence Rasoanandrasana, Oliviane Yvanah Randriantsilavo, Sarindra Delphine Raharimalala, Nanou Loulah Razafializay, Véronique Rasoanekena, Valisoa Erickah Razanakiniaina, Tiana Jinah Razanamahefa ou encore Virginie Rasoanantenaina, mènent le groupe dans cette préparation intense.
« Nous travaillons notamment sur le pack d’avants, le plaquage, la défense et l’accélération offensive. Dans un format où chaque équipe affronte toutes les autres, notre objectif est de remporter au moins deux matchs. Le Kenya sera notre principal concurrent pour une place sur le podium, mais il ne faut pas négliger l’Ouganda, nouveau venu dans la compétition », explique Alain Randriamihaja.
Concernant l’absence des joueuses du FTF d’Antohomadinika, Antsoniandro Randrianorosoa précise: « Nous les avons convoquées, mais elles ont choisi de ne pas répondre à l’appel. C’est leur décision. Leur absence ne déséquilibre pas le groupe. Défendre les couleurs nationales est un honneur, mais nous ne pouvons contraindre personne. Cela ouvre la voie à d’autres talents pour s’exprimer. »
Donné Raherinjatovo