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Romuald Rakotondrabe, sélectionneur des Barea CHAN. |
Madagascar participera à la phase finale du huitième Championnat d’Afrique des nations, du 2 au 30 août. Les Barea évolueront dans la phase de groupes en Tanzanie.
L’Express de Madagascar : Qu’avez-vous mis en place depuis la qualification en décembre ?
Romuald Rakotondrabe: Nous avons suivi de près, et sans relâche, l’évolution des joueurs présélectionnés et ceux pressentis. Nous nous sommes organisés en répartissant les tâches entre les membres du staff technique. Certains ont assisté à des matchs dans la capitale, d’autres dans les régions, afin d’observer individuellement les joueurs. Seuls ceux qui ont du temps de jeu, c’est-à-dire des matchs dans les jambes, stables et performants, seront appelés.
Pouvez-vous nous détailler la suite du programme de préparation ?
Nous allons entamer la phase de regroupement. Environ quarante-quatre joueurs seront convoqués pour un test d’évaluation du 19 au 21 mai. Vingt-quatre d’entre eux, ainsi que quatre ou cinq réservistes au maximum, seront retenus. Cette décision est stratégique, car nous aurons besoin de remplaçants en cas de blessure pendant la préparation. Ces joueurs représenteront le pays à la Cosafa Cup, qui se déroulera à Bloemfontein, en Afrique du Sud, du 1er au 15 juin. Ils seront rassemblés à partir du 26 mai jusqu’au départ pour l’Afrique du Sud.
Les Barea disputeront-ils d’autres matchs amicaux en dehors de la Cosafa Cup ?
Les gens n’ont pas bien saisi. Aucun autre match amical n’est prévu en Afrique du Sud. Nous ne jouerons que la Cosafa Cup, qui servira de préparation pour le CHAN (Championnat d’Afrique des nations).
Comment allez-vous remplacer les joueurs partis dans les îles voisines, désormais inéligibles ?
C’est un fait. Certains piliers de l’équipe ne sont plus éligibles et ne pourront pas participer au CHAN. On peut notamment citer le gardien Nina, ainsi que quelques attaquants. La situation la plus préoccupante reste celle du gardien de but. Qui assurera la relève de Nina ? Il faudra rapidement former un gardien compétitif et corriger ses lacunes. Nous savons que les équipes africaines ont une excellente condition physique et misent souvent sur le jeu aérien.
Recueillis par Serge Rasanda