ESPACE COI - Macron ouvre la porte à une libre circulation des talents

Le président Macron (à g.) et le président Rajoelina (à d.), durant leur rencontre avec des jeunes au palais d’Andafiavaratra, le 23 avril.

Emmanuel Macron promet de faciliter l’obtention de visas pour les talents de la région océan Indien, une mesure appuyée par Andry Rajoelina face aux démarches jugées trop complexes pour La Réunion.

Des visas talents simplifiés. C’est le terme utilisé par Emmanuel Macron, président français, dans une prise de parole au sujet d’une initiative de facilitation de l’obtention de visa d’entrée à La Réunion pour les ressortissants de la région océan Indien.

La question a été parmi les sujets discutés durant la visite d’État du locataire de l’Élysée. La simplification des visas d’entrée à La Réunion a été abordée publiquement durant la rencontre entre Andry Rajoelina, président de la République, et le président Macron, avec des jeunes au palais d’Andafiavaratra, le 23 avril. Toutefois, à entendre les propos du chef d’État français, cette simplification ne sera pas pour tout le monde.

En réponse à la problématique soulevée par le locataire d’Iavoloha, Emmanuel Macron déclare : “On va drastiquement simplifier les voies et moyens pour faire circuler nos talents. Ce que nous voulons faire avec le Président, c’est développer aussi les coopérations artistiques, et permettre de simplifier, en particulier dans tout l’espace océan Indien (…), nous allons drastiquement simplifier les voies et moyens de faire circuler nos talents.”

Comme l’a noté le président Rajoelina, obtenir un visa pour La Réunion est fastidieux. “On a beaucoup de difficultés pour les jeunes talents, les artistes, pour aller à La Réunion. Il faut attendre jusqu’à 6 mois pour obtenir le visa”, a soutenu le locataire d’Iavoloha. En réponse, son homologue français a déclaré : “Nos talents Réunionnais et Mahorais chez tout leur voisin. Les talents malgaches et autres en France avec des visas simplifiés talents pour les entrepreneurs, mais aussi les créateurs et les intellectuels.” Il ajoute que la question est également dans les dialogues au sein de la Commission de l’océan Indien (COI).

Garry Fabrice Ranaivoson

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