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L'équipe malgache est actuellement en pleine préparation pour le Mondial du Pain, prévu en octobre. |
Madagascar, représenté par l’équipe de l’Havila School, se prépare à relever un nouveau défi international en participant à la 10e édition du Mondial du Pain, du 19 au 22 octobre à Nantes.
Après avoir marqué les esprits lors de la Coupe du monde de boulangerie 2024, Madagascar s’apprête à relever un nouveau défi. Du 19 au 22 octobre, la Grande Île sera représentée par trois talents issus de l’Havila School lors de la 10e édition du Mondial du Pain à Nantes, une compétition où créativité, technicité et excellence gastronomique seront à l’honneur.
Menée par la cheffe Toavina Rainibenoalahatra, 26 ans, et son commis Botsy Orlando Totoashley, 19 ans, l’équipe malgache compte bien faire parler d’elle sur la scène internationale. Coachés par le chef Toky Ramà Andriatsitohaimanantena, ces artisans du pain s’entraînent sans relâche pour affronter les meilleurs du monde.
Organisé par l’Association des Ambassadeurs du Pain, ce concours prestigieux évalue les participants sur des critères exigeants, de la qualité gustative à l’équilibre nutritionnel, en passant par l’innovation et la maîtrise technique. Une occasion unique pour Madagascar de démontrer son savoir-faire et sa capacité d’adaptation aux tendances modernes de la boulangerie.
Un défi physique, intellectuel et financier
La route vers la finale n’a rien d’un long fleuve tranquille. « Dix heures de concours, c’est éprouvant physiquement. Il faut aussi se préparer financièrement et intellectuellement. Ce n’est pas uniquement une question de fierté nationale, il faut être au niveau des autres compétiteurs pour briller à l’international », confie le chef Toky Ramà.
Le Mondial du Pain ne récompense pas seulement la technique. Il célèbre aussi la transmission entre générations. Chaque équipe doit être composée d’un chef expérimenté (+25 ans) et d’un jeune commis (-22 ans), incarnant ainsi l’avenir de la profession.
À travers des pains soignés, équilibrés et visuellement séduisants, les candidats doivent prouver leur capacité à innover tout en respectant les fondamentaux de l’art boulanger. Pour Madagascar, c’est l’occasion de montrer au monde que passion et talent n’ont pas de frontières.
Nicole Rafalimananjara