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Les bandits sont montés sur les échafaudages pour atteindre la fenêtre de la maison. |
Munis d'un couteau, trois malfaiteurs ont pénétré dans une maison à Andranomena en pleine nuit. Ils ont volé divers objets et agressé le chef de famille.
À Andranomena, un vol avec violence, bien planifié, a été signalé le dimanche de Pâques à 23h50. Le crime a été commis par trois inconnus masqués. Le père de famille a été blessé par arme blanche.
À côté de la maison ciblée se trouve une église en cours de réparation. Les échafaudages fixés au mur ont visiblement facilité la tâche des bandits, qui les ont grimpés pour atteindre la fenêtre de l'étage.
Bien que tous les accès de la façade de la maison soient blindés et que la clôture soit équipée de barbelés, la fenêtre, apparemment facile à briser, n'était pas protégée, selon l'analyse de la scène du crime réalisée par la police.
La bande a réussi à pénétrer dans la chambre de la famille, qui était dans les bras de Morphée. Ils les ont réveillés et ont commencé à réclamer tous les objets de valeur présents dans la maison. Ce n'était plus un cauchemar, mais une réalité effrayante qui a pétrifié les victimes, sous la menace d'un couteau et d'une autre arme blanche non identifiée, brandis par leurs assaillants.
Aucune trace
Ces derniers les ont menacés et leur ont interdit de tenter d'appeler à l'aide. Ainsi, personne dans le voisinage n'a rien vu ni entendu. Les intrus ont dérobé un ordinateur portable, trois téléphones et une somme d'argent s'élevant à 1 500 000 ariary.
Ils ne se sont pas contentés de ce butin. Avant de vider les lieux, l'un d'eux a frappé le père de famille à la tête avec son arme blanche, mais ses blessures n'ont pas été jugées trop graves.
Environ trente minutes plus tard, la police a été alertée. Une équipe d'intervention a été envoyée sur place et a immédiatement engagé un ratissage pour passer le quartier au peigne fin. Quelques individus trouvés dans les parages ont été soumis à un examen de situation. Mais les malfrats, auteurs du crime, n'ont laissé aucune trace dans les dédales obscurs d'Andranomena.
Ce vol avec violence a été révélé dans un bilan de la fête pascale de la Police nationale de la capitale, qui a également constaté quatre cambriolages, onze vols simples et trois vols à la tire.
Gustave Mparany