L’université d’Antananarivo n’est pas en mesure d’organiser l’élection de son président, ainsi que celles des doyens des facultés et des chefs de départements, initialement prévues pour le 14 mars. Les membres du comité ad hoc, chargés de superviser le scrutin, ont présenté leur démission collective. Ils dénoncent des irrégularités dans le processus électoral.
Une source anonyme évoque notamment une violation des règles par l’un des candidats : « Selon les textes, un fonctionnaire ne devrait pas occuper d’autres postes rémunérés. Un enseignant d’une université publique, par exemple, ne devrait pas enseigner dans une université privée et ne devrait pas gérer une université privée. Or, il y a un candidat qui possède une université privée et qui enseigne dans une université privée », affirme cette source, hier.
Suite à cette démission collective, l’élection est reportée à une date encore indéterminée. Toutefois, selon le calendrier établi par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les universités ont jusqu’au 15 mars pour organiser le scrutin.Une source rappelle que la plupart des enseignants des universités publiques exercent également dans des établissements privés. Trois candidats sont en lice pour la présidence de l’Université d’Antananarivo.
Miangaly Ralitera