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Jean Yves Randriamalala sollicite l’appui de tous avant d’aller en Pologne. |
Jean-Yves Randriamalala, meilleur marqueur malgache durant le tournoi de la World Challenger Series à Cape Town, répond à nos questions à l’arrivée de la délégation malgache lundi à Ivato.
Jean-Yves Randriamalala, pouvez-vous nous raconter vos deux semaines de combat intense en Afrique du Sud, durant la World Challenger Series ?
C’étaient des matchs très physiques, difficiles et très intenses. Quand vous commettez la moindre erreur, vous êtes punis. Tous les adversaires ont été très coriaces, surtout les Européens qui ont de l’expérience par rapport à nous.
Quels ont été vos points faibles en affrontant l’Allemagne ou le Portugal ?
À mon avis, c’était le moral. Les joueurs de l’Allemagne et du Portugal sont très costauds. En les voyant, on se sentait plus petits. Mais quand on est entré dans le vif du sujet, nous avons pu les mettre en difficulté. Contre le Portugal, des erreurs de dernière minute ont engendré notre défaite.
Comment avez-vous vu le niveau de la compétition ?
Le niveau a été très relevé. La World Challenger Series est une sorte de Coupe du Monde, car les meilleurs de chaque continent ont été au rendez-vous. Nous avons défendu dignement l’honneur de Madagascar et j’en suis très fier.
Vous allez vous battre contre ces pays à Cracovie, en Pologne, dans un mois. Quelle est la chance de Madagascar d’après ce que vous avez vécu en Afrique du Sud ?
Avec une belle préparation et des motivations, surtout au niveau du régime, Madagascar a sa chance, car nous savons maintenant le niveau de chaque adversaire. Ce sera difficile, mais chercher le top quatre en Pologne est possible. Nous avons encore un mois pour préparer ce grand rendez-vous. L’enjeu est de taille, car seuls quatre pays auront le ticket pour aller à Los Angeles en mai. Nous avons besoin du soutien de tous, car nous avons montré que le rugby malgache a sa place sur la scène internationale.
Donné Raherinjatovo