PRODUITS AGRICOLES - Recherche de variétés de vanille résistantes

Pour garantir l’avenir de la culture de la vanille, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) mène des recherches. L’objectif est de créer des variétés de vanille plus résistantes, adaptées aux nouvelles conditions climatiques et aux maladies. Ces recherches sont menées en collaboration avec plusieurs partenaires locaux et internationaux.  

Les sécheresses, amplifiées par le changement climatique, affectent les plantations. De plus, des maladies comme la fusariose, causée par le champignon « Fusarium oxysporum », attaquent les racines des vanilliers. Cela nuit à la production. Pour faire face à ces problèmes, Félicien Favre, spécialiste en génétique et phytopathologie au Cirad, travaille sur des variétés de vanille avec un gène de résistance à cette maladie. « Être sur place m’aide à mieux comprendre les conditions locales et à travailler efficacement avec les experts malgaches », explique-t-il.  

Le programme de recherche est soutenu par des partenaires comme le Cirad, le Centre national de la recherche appliquée au développement rural (Fofifa) et des entreprises privées comme Chanel. Il se concentre sur trois objectifs principaux. Le premier est d’étudier la diversité génétique des souches de Fusarium présentes à Madagascar. Il faut aussi évaluer leur impact sur les plantations de vanille. Le deuxième objectif est de trouver des variétés de vanille plus résistantes aux conditions climatiques changeantes, grâce au projet « Toarova ».

Enfin, le projet « Geness » vise à tester et à introduire de nouvelles variétés de vanille pour rendre la culture plus résistante au changement climatique.  

L’objectif est de préserver et de développer la filière vanille, tout en offrant aux producteurs locaux des solutions adaptées aux défis sanitaires et climatiques. Ce programme devrait permettre à Madagascar de conserver sa position de leader mondial dans la production de vanille. Il aidera aussi à garantir la durabilité de cette culture, malgré un climat de plus en plus incertain.

Irina Tsimijaly

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