 |
| Le fugitif n’est sorti de sa cachette que lorsque le toit a été dévoré par les flammes. |
Encerclé dans sa cachette, un fugitif s’est défendu avec deux armes à feu. Il a fallu brûler la maison pour le déloger et l’abattre.
Un fugitif a donné du grain à moudre aux Forces de gendarmerie à Miandrarivo, Faratsiho. Engagé dans une guérilla contre les éléments du poste avancé de Miandrarivo, le quidam a pris position dans sa cachette pendant près de quatre heures, attendant de pied ferme les gendarmes venus le déloger. Équipé d’un fusil ainsi que d’un pistolet chargés, il n’attendait plus qu’à ouvrir le feu lorsque les gendarmes ont eu recours aux grands moyens pour le faire sortir.
Dans la matinée d’avant-hier, après une longue guerre de nerfs qui a débuté tôt le matin, les Forces de gendarmerie ainsi que le propriétaire de la maison où s’est terré l’homme armé ont décidé d’y mettre le feu. Les murs ont été contournés dans un angle mort du tireur embusqué pour atteindre l’arrière d’où le toit en chaume a été allumé.
Neutralisé
Alors que les flammes commençaient à se répandre, le suspect n’a pas bougé d’un iota pendant les premiers instants de l’incendie. Lorsque le feu a dangereusement pris de l’ampleur, à tel point que sa cachette s’est transformée en une véritable fournaise, il aurait enfin décidé de sortir en mettant ses armes en évidence. L’impensable s’est alors produit. Le quidam a été neutralisé. Le défunt est impliqué dans un vol de bovidé commis au mois d’octobre 2024. Un mois et demi après, il a été localisé par les gendarmes du poste avancé de Miandrarivo. Alors qu’une opération a été lancée, le fugitif a réussi à se glisser à travers les mailles des filets pendant que les gendarmes le prenaient en tenaille. Mis au parfum qu’il était de retour, les hommes du poste avancé ont mis au point un dispositif pour le coincer dans sa tanière.
Les deux armes à feu prises en sa possession sont de fabrication artisanale. Elles étaient déjà amorcées avec des cartouches lorsque les gendarmes ont mis fin à sa saga criminelle.
Andry Manase