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Les Barea ne joueront pas le match contre les Ghanéens à Mahamasina. |
Les Barea ne joueront pas à domicile le match contre les Ghanéens, le 24 mars. Le stade de Mahamasina n’a pas, une nouvelle fois, obtenu l’homologation, ne pourra pas le recevoir.
Une énième tentative ratée. L’Association ghanéenne de football puis la Fédération malgache de football (FMF) ont confirmé hier que la rencontre entre Madagascar et le Ghana se tiendra finalement au Maroc, faute d’infrastructures conformes dans la capitale malgache. Autrement dit, le stade Barea demeure inéligible à l’organisation de matchs internationaux et restera fermé à toute compétition officielle jusqu’à une nouvelle inspection et homologation.
L’annonce a d’abord été faite par la Fédération ghanéenne, qui a publié sur son site officiel en début d’après-midi : « Le Ghana se déplacera au Maroc pour la qualification à la Coupe du monde de la FIFA contre Madagascar, le 24 mars 2025. » L’information, relayée sur les réseaux sociaux, a suscité de nombreuses réactions parmi les supporters malgaches. Pour tenter de contenir la polémique, la FMF a rapidement réagi en communiquant, quelques heures plus tard, les dates et lieux des deux prochains matchs des Barea via sa page Facebook.
Dans un peu plus de deux semaines, Madagascar disputera son match contre la République centrafricaine, comptant pour la cinquième journée des qualifications au Mondial 2026. La rencontre aura lieu le 19 mars à 19 heures (heure malgache), au stade Larbi Zaouli, au Maroc. Cinq jours plus tard, toujours sur le sol marocain, les Barea affronteront le Ghana au Grand Stade d’Al Hoceima, dans le cadre de la sixième journée des qualifications.
Un silence pesant autour de l’homologation
Deux émissaires, l’un de la CAF, spécialisé en sûreté et sécurité, et l’autre de la FIFA, expert en pelouse, se sont rendus à Antananarivo du 11 au 14 février pour une nouvelle inspection du stade Barea. Mais, comme lors des précédentes tentatives, l’infrastructure n’a pas obtenu son homologation.
Depuis cette visite, aucune information officielle n’a filtré, ni du côté de la FMF, ni de celui du ministère de la Jeunesse et des Sports. Ce silence a été rompu hier par la Fédération ghanéenne, qui a été la première à officialiser la nouvelle, devançant ainsi les autorités malgaches.
Les instances internationales du football auraient pourtant déjà adressé une notification formelle à la FMF pour l’informer du refus d’homologation. Face à cette situation, la Fédération malgache a dû rapidement trouver un terrain neutre pour la rencontre face au Ghana et engager des négociations avec la Fédération marocaine, qui a accepté d’accueillir le match. Un choix logique, puisque le Maroc hébergeait déjà la rencontre entre Madagascar et la République centrafricaine.
À moins de trois semaines des rencontres, les sélections concernées doivent désormais organiser dans l’urgence la réservation des vols et des hébergements pour leurs délégations respectives.
Des questions en suspens
L’officialisation des dates et des lieux des rencontres pose de nouvelles interrogations. Où en est la détection des joueurs expatriés menée par le sélectionneur Corentin Martins, un mois après sa prise de fonction ? Qui occupe le poste de coach adjoint malgache et suit-il activement les joueurs locaux dans le championnat national, qui en est déjà à sa quatrième journée ?
L’incertitude demeure, tandis que la sélection nationale doit s’apprêter à disputer deux matchs cruciaux en terrain neutre, loin du soutien de son public.
Serge Rasanda
"Jamais deux sans trois ! " Le pays et les admirateurs du ballon rond doivent ressentir une frustration mêlée à une exaspération face à l'irresponsabilité de la FMF mais surtout de Rainilainga et sa clique de nuls mettant l'honneur de la nation en pâture . N'attendez pas avec ce régime des copains et des coquins à ce que le secrétariat d'état chargé des villes nouvelles et de l'habitat Monsieur Gérard Andriamanohisoa soit demis de ses fonctions . C'est une déculottée pour le leader politique Africain grand Rainidedaka et sa mégalomanie qui ne se gêne pas à placarder dans tous les ministères une affiche encensant son titre bidon .
RépondreSupprimerRainilainga va certainement mettre sur le dos des techniciens Malgaches ces déboires successives tout en disculpant les Chinois et leur maître d'ouvre d'un stade " manarapenitra " . La banque mondiale aussi n'est pas indemne de reproches . L' article sur les constructions illicites et les remblais à l'origine des inondations dans la capitale ont été une occasion pour Rainilainga de faire une fois de plus de cynisme en accablant la population sur les canaux d'évacuation obstrués . L'hypocrisie de Rainilainga est son comble car il feint d'ignorer que ce sont les Karana proches de son pouvoir Filatex et Consorts sont maîtres de l'accaparement de terrains .
Finissons par la banque mondiale avec cette vérité accablante :La Banque mondiale est si bien informée de la misère qui frappe Madagascar, pourquoi continue-t-elle à financer des projets qui, dans les faits, ne font que maintenir le pays dans une spirale d’endettement et de corruption ? Pourquoi accorde-t-elle encore des prêts à un régime notoirement incompétent et prédateur, qui détourne ces fonds à des fins électoralistes et clientélistes ?
Les institutions de Bretton Woods se plaisent à jouer les moralisateurs, à publier des rapports accablants, à rappeler aux dirigeants leurs responsabilités. Mais la réalité est que ces mêmes institutions alimentent, par leur soutien financier, le système qu’elles dénoncent. À quoi bon pointer du doigt la pauvreté si c’est pour continuer à financer un régime qui l’entretient ? À quoi bon parler de « gap de productivité » si les fonds alloués sont gaspillés dans des projets inutiles ou détournés par une élite prédatrice ?
Rectificatifs : démis de ses fonctions ... Déboires successifs .... Est à son comble .
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