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La ministre Rafaravavitafika Rasata, le candidat malgache Richard Randriamandrato et le président élu Mahmoud Ali Youssouf. |
Le candidat malgache a échoué dans sa conquête de la présidence de la Commission de l’Union africaine. Un échec prévisible.
Un couac dans la diplomatie. Le candidat malgache à l’élection du président de la Commission de l’Union africaine, Richard Randriamandrato, n’est pas allé au-delà du troisième tour du vote, samedi, au Mandela Hall, au siège de l’Union africaine. Il n’a obtenu que deux voix, contre 25 pour le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf et 21 pour le Kényan Raila Odinga. Le Djiboutien allait l’emporter face au Kényan, qui s’est retiré au cinquième tour, selon le règlement intérieur.
Un échec prévisible, en quelque sorte. Dès le départ, Richard Randriamandrato était présenté par les observateurs, à l’image du magazine Jeune Afrique, comme un outsider parmi les candidats. Peu connu sur le continent, malgré un passage au Comesa, il était desservi, en plus, par la présence d’un candidat mauricien qui s’est désisté au dernier moment. Avec deux candidats pour la SADC, les avis des pays membres étaient déjà divisés. Le communiqué tardif de la SADC en sa faveur n’a pas été décisif, à en juger par les résultats. En outre, il n’est pas sûr que Maurice et les Seychelles aient voté pour lui.
Par politesse
Le passé politique de Richard Randriamandrato ne l’a pas aidé non plus. Deux fois écarté du gouvernement, cela n’a pas échappé.
La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, et Richard Randriamandrato ont eu beau faire un roadshow dans quelques pays une semaine avant l’élection, le jeu était déjà fait. Ils étaient juste reçus par politesse par les dirigeants africains.
L’échec peut se comprendre, mais la manière dont l’élection a été abordée et les arguments avancés pour convaincre les pays sont répréhensibles. Cela signifie tout simplement que les relations internationales sont loin d’être maîtrisées et que la notoriété de Madagascar sur le continent reste à conquérir. Tout cela incombe au ministère des Affaires étrangères, qui n’a visiblement pas tout mis en œuvre pour remporter l’élection.
Cette défaite n’augure rien de bon avant la prise de la présidence de la SADC cette année et le sommet de la COI en avril. Une ombre au tableau qu’il faudra vite effacer.
En attendant, le gouvernement tente d’avaler la couleuvre en saluant la victoire de Mahmoud Ali Youssouf et « réaffirme son engagement en faveur de l’intégration africaine, de la stabilité du continent et du renforcement des institutions panafricaines ».
L'Express de Madagascar
Il n'y a pas à rougir d'avoir échoué à une compétition, à un concours.
RépondreSupprimerÀ chacune des catégories engagées du côté malgache de mener une analyse sans complaisance pour mieux sauter le cas échéant. Le "indray mandeha no manta vary "ne devrait pas être une attitude à adopter si tant est qu'on résonne en mode Nation et non en patronyme.
Comme il fallait s'y attendre au fil des échanges préalables que le combat allait être apre et que le géopolitique tenait une place prépondérante dans la compétition.
Comment pouvait-- on ne ne pas comprendre que le coq tricolore à chercher à peser de tout son poids auprès de ses affidés en pareille circonstance ?
Le profil de l' élu en est le reflet.
Les jeux sont faits, l' élan de patriotisme montré par le camp Malagasy mérite d'être salué d' autant que le niveau présenté est à considérer à sa juste valeur.
Votre misère intellectuelle défigure la phrase célèbre de Pierre de Coubertin " le plus important n'est pas de gagner mais de participer " . Attention on parle "honneur " et « prestige » du pays sur la scène internationale et régionale qui sont en jeu. Votre Rainilainga n'a t-il pas déliré et je cite " quand je monte sur le tatami , tous mes adversaires font pipi pantalon " . Le masque est tombé et comme on le pressentait la " fausseté " est dans votre ADN comme flagorneur de ce régime des pourritures. Vos arguties reflètent bien votre mentalité de " petit larbin " de Rainilainga qui rase certainement les murs pour ramasser des miettes. Révisez votre copie sur la géopolitique et sachez bien que votre Rainilainga avec son bout de papier 8 cm est le digne héritier de Rasanjy grand traître à la nation , gardez donc pour vous votre définition du " patriotisme " avec ce " mpivarotra tanindrazana " que vous léchez bien le C...Retenez bien que la SADC lui a infligé un pied de nez et que c'est incontestablement un camouflet cuisant !
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RépondreSupprimerOn adore la caricature , la dérision et la parodie. Le résultat était est donc prévisible.
Richard Randriamandrato a échoué lamentablement à se faire élire président de la Commission de l’Union Africaine. S’il avait suivi les recettes qui font le succès des élections « exemplaires » à Madagascar, l’issue aurait été tout autre. Il n’aurait pas eu besoin de convaincre, juste d’appliquer les méthodes qui ont toujours fait leurs preuves sur la Grande Île.
Les bulletins pré-cochés : Pourquoi perdre du temps avec des votes incertains ? Il suffisait d’arriver avec des bulletins déjà remplis et de s’assurer qu’ils finissent bien dans l’urne, quitte à donner un petit coup de pouce logistique.
Confier l’organisation du scrutin à la CENI : Qui de mieux que des experts en « gestion » électorale pour superviser le processus ? Avec une commission bien huilée et soigneusement encadrée, tout dérapage aurait été évité… ou du moins, soigneusement enterré.
Valider les résultats via la HCC : La Haute Cour Constitutionnelle, c’est un peu comme un bon arbitre qui sait toujours de quel côté siffler. Avec les bons juges au bon endroit, l’issue du scrutin aurait été prévisible dès le début.
Offrir des cadeaux stratégiques : Parce que la politique, c’est aussi une affaire de générosité, pourquoi ne pas distribuer quelques t-shirts, cuvettes et autres gadgets aux électeurs ? Il n’y a rien de tel qu’un joli cadeau pour inspirer une soudaine conviction politique.
Organiser des spectacles populaires : Un électeur heureux est un électeur conquis ! Avec des concerts grandioses et des artistes spécialement engagés (Jerry Marcoss en tête d’affiche, bien sûr), il aurait été impossible de résister à la fièvre électorale.
Promettre l’impossible : Parce que les électeurs aiment rêver, Richard aurait dû multiplier les promesses les plus extravagantes : « Une autoroute entre Antananarivo et Addis-Abeba », « Une Union Africaine plus forte que l’Union Européenne », « Des élections enfin transparentes ». Peu importe la réalité, seule l’illusion compte.
Bref Richard Randriamandrato a oublié les fondamentaux qui ont toujours fait élire le camp Radomelina à savoir les fraudes BE VATA , les TOLOTOLOTRA et les pressions administratives !