Les élèves ont repris le chemin de l’école jeudi après-midi, pour l’enseignement public, à la suite de la déclaration du gouverneur de la région Boeny. Des écoles confessionnelles privées telles que le lycée protestant FJKM de Mangarivotra et le collège catholique Sainte-Jeanne d’Arc, ainsi que le Collège français de Mahajanga ont préféré reprendre les activités, vendredi matin.
En raison des intempéries dues au passage du cyclone Faïda, face aux menaces de fortes précipitations et de montée des eaux dans la région Boeny, les activités scolaires et pédagogiques ont été interrompues durant quelques jours à Mahajanga. Les autorités ont anticipé les menaces éventuelles d’inondation et de submersion des précipitations pluviales dans certains quartiers bas de la cité des Fleurs, en fonction de l’évolution de la météo dans les six districts de la région Boeny.
Les pluies ont cessé depuis la nuit de mercredi, après plusieurs jours d’averses orageuses. Les crues se sont retirées et la météo s’est améliorée peu à peu. Les dégâts dus aux précipitations sont moins importants que les conséquences du passage des cyclones précédents.
Toutefois, comme chaque année, plusieurs quartiers situés autour du grand chenal du vallon de Metzinger, notamment Fiofio, Aranta, Mahavoky-avaratra, Tsararano-ambany ainsi qu’Ambalavola, Tsararano Anosikely, Mahavoky-atsimo, Tsaramandroso… n’ont pas été épargnés par les crues,.
La majorité des habitations ont été affectées par les pluies diluviennes qui ont duré plusieurs jours.
Les responsables du centre régional du Comité de gestion des risques et catastrophes de Boeny, dirigé par le préfet de Mahajanga, ont déjà préparé des sites d’accueil. Mais les habitants ont préféré rester chez eux plutôt que de déménager. D’ailleurs, pour eux, ce n’était pas la mer à boire.
La population a, cependant, tiré de grands bénéfices de ces fortes et grosses précipitations. Tous les bidons, seaux et cuvettes ainsi que des récipients ont été remplis d’eau de pluie.
Vero Andrianarisoa