AMBOHIMANGAKELY - Trois jeunes tentent un rapt d’écolier

La gendarmerie à Ambohimangakely a très vite ficelé l’affaire.

Un règlement de compte s’est matérialisé par un rapt d’enfant pris à contre-pied, à Ambohimangakely. Les trois personnes mouillées dans cette affaire ont été arrêtées hier. 

Le cerveau est une jeune femme de 25 ans. Elle a sous ses ordres deux jeunes gens, âgés de 18 et de 21 ans. La gendarmerie indique qu’elle aurait des différends avec la famille de l’enfant qu’elle a planifié d’enlever. Les malfaiteurs connaissent parfaitement l’identité de la mère de l’écolier pris pour cible. En revanche, ils se sont toujours dissimulés derrière des numéros de téléphone jusqu’à ce que leurs masques tombent enfin. 

Mardi, la femme aux manettes de ce rapt contre rançon a contacté au téléphone la mère de l’enfant en lui réclamant huit millions d’ariary en liquide si elle ne veut pas que l’enlèvement soit exécuté. Depuis, la bande a multiplié les messages et les appels pleins de menaces, mettant en garde qu’elle allait passer à l’acte. 

Dans la teneur des échanges, les ravisseurs ont fait savoir qu’ils allaient enlever l’enfant à son école avant qu’ils ne mettent, par la suite, le feu à la maison des parents et les abattent à coups d’arme automatique.  

Baratin 

Alors que les malfaiteurs mettaient la pression pour que l’argent soit transféré sur un compte mobile monnaie en signifiant l’heure limite, la famille a saisi la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale à Ambohimangakely. 

Une investigation a été aussitôt diligentée. Ayant mordu  à l’hameçon des gendarmes, la femme qui tire les ficelles de l’affaire s’est fait cueillir. Impatiente d’encaisser les fonds réclamés, ne serait-ce qu’une avance de 1,8 million d’ariary, elle  s’est jetée dans la nasse mise en place par les gendarmes hier. L’un de ses acolytes a également été appréhendé.

Le troisième membre de cette jeune association de malfaiteurs s’est, pour sa part, fait coincer à bord d’un taxi-be qui devait le conduire à Ankadidambo. La rançon réclamée devait être versée sur son compte mobile monnaie. Après la triple arrestation, il s’est avérée que le gang ne dispose pas de l’arme à feu avec laquelle il a menacé les victimes.

Andry Manase

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