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| Des femmes choisissent l’implant comme méthode de contraception. |
Le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, a évoqué avant-hier lors du conseil des ministres, diffusé en direct sur la chaîne nationale et sur les réseaux sociaux, que 55 % des femmes utilisent régulièrement des méthodes contraceptives. Si ce chiffre était estimé à 46,7 % en 2021. Cette augmentation de la couverture contraceptive s’explique en partie par la situation actuelle du pays.
Des couples choisissent d’espacer la naissance de leurs enfants, comme le cas de Tahiana et Miamintsoa qui ont opté pour l’injection. « En effet, limiter le nombre d’enfants à naître permet de les élever dans de meilleures conditions », a expliqué ce couple, hier. La situation actuelle ne permet plus d’avoir de nombreux enfants. « Pour m’en sortir, je dois espacer la naissance de mes enfants. Ainsi, je pourrais travailler et m’occuper d’eux correctement », raconte Santatra, une mère de famille.
D’ici 2028, le gouvernement s’est fixé pour objectif d’atteindre 5,1 millions d’utilisateurs réguliers des méthodes de planification familiale. L’espacement des naissances a un impact significatif sur la vie d’une famille, permettant une meilleure organisation et planification. Cependant, des obstacles empêchent certaines personnes de pratiquer ces méthodes, tels que les croyances ou les tabous. L’un des objectifs du ministère de la Santé publique est de garantir l’accès à la planification familiale pour toutes les femmes.
Mialisoa Ida