La fillette soulagée de retrouver les siens après avoir vécu une nuit de cauchemar. |
Sortie pour se soulager vers 2h30 du matin, une fillette de 10 ans est tombée dans les griffes des bandits.
Un fait divers qui fait froid dans le dos. Des voleurs ont enlevé une fillette de 10 ans à Mahajanga, avant-hier aux petites heures. L’acte a été commis aux alentours de 2h30 dans la localité d’Ambohimandamina secteur 2.
« Ma fille a l’habitude de se lever la nuit pour se soulager. Comme les toilettes se trouvent à l’extérieur de la maison, elle ne s’éloigne pas trop de la porte », confie la mère de l’enfant.
Cette dernière indique qu’au bout de quelques minutes, la fillette n’était pas encore revenue. Rongée par l’inquiétude, elle a alors réveillé son mari. Emportés par la panique, ils ont fouillé les environs, mais leur fille était introuvable. De ce fait, les parents de l’enfant disparu ont donné l’alerte.
Indemne
En un éclair, des riverains se sont mobilisés pour passer au peigne fin les environs, mais leurs efforts ont été vains. En prenant la fuite à pied, la bande a emmené l’enfant. À l’aube alors que les malfaiteurs arrivaient à Antanamalandy, les rues des environs commençaient à s’animer. En voyant un passant, elle a couru pour s’accrocher à celui-ci. Entretemps, les malfaiteurs se sont, pour leur part, volatilisés.
Confiée à des riverains et au comité de vigilance, la fillette a été conduite au domicile du chef de secteur. Alors que la famille et les personnes de l’entourage de la petite fille poursuivaient les recherches, ils ont été informés de la découverte d’une enfant disparue à Antanamalandy. En se précipitant sur les lieux, ils se sont réjouis de l’avoir retrouvée après de longues heures d’inquiétude. L’enfant est indemne et n’a subi aucune agression. C’est en sanglots qu’elle s’est jetée dans les bras de sa mère
Lors de l’enlèvement, les bandits ont aussi pu faire main basse sur deux téléphones portables et des bijoux. Ils ont réussi à s’introduire dans la maison sans que les parents, plongés dans le sommeil, ne s’en soient rendu compte.
Andry Manase