GÉNÉRATION ENTREPRENEUR  - Le présent et l’avenir de Madagascar



Que signifie “entreprendre” ?

D’année en année, de nombreuses nouvelles entreprises voient le jour à Madagascar. Cette tendance illustre une orientation progressive vers l’entrepreneuriat, en particulier ces dix dernières années. L’engouement est lié à la perception de plus en plus optimiste du terme « entreprendre » par les malagasy, surtout chez les jeunes. Par définition, entreprendre se réfère à la prise de décision pour réaliser un projet, qu’il soit personnel ou professionnel. Cela implique non seulement le démarrage d’une activité mais aussi l’engagement continu tout au long du processus. Dans des projets personnels, le fait d’entreprendre peut se refléter, par exemple, par l’exploration des passions. Le terme entrepreneuriat par contre désigne l'ensemble des initiatives liées à la création, à la gestion et au développement d'une entreprise. C’est un concept axé spécifiquement sur une activité qui génère de la richesse.

Entrepreneuriat vs Business

L’entrepreneuriat et le business peuvent parfois porter à confusion. Le business se réfère à l’activité commerciale dans son ensemble, souvent orientée vers la réalisation de profits. Il se concentre sur l’exploitation d’opportunités déjà établies. La concurrence est donc généralement plus intense, tandis que la notion de création de valeur est l’essence de l’entrepreneuriat. C’est un processus qui vise à fournir des valeurs ajoutées à la société tout en gardant la nature lucrative de l’organisation.

Pourquoi se lancer dans l'entrepreneuriat en étant jeune?

Développement de compétences

L’intérêt est d’abord pédagogique. Les théories sont mieux assimilées lorsque les étudiants peuvent les mettre en pratique dans l'immédiat. L’apprentissage est plus concret et facilite l’ancrage des connaissances. Par exemple, les notions de finance ne restent pas des principes théoriques mais deviennent des outils quotidiens pour suivre les dépenses, calculer les marges et projeter les bénéfices d’un projet. 

Le fait d’entreprendre initie également les jeunes à des compétences essentielles au monde des affaires, notamment les hard skills et les soft skills. D’un côté, hard skills ou compétences techniques désignent les connaissances et aptitudes nécessaires pour effectuer des tâches spécifiques dans un domaine particulier. Elles sont acquises par la formation ou l’expérience. D’un autre côté, soft skills ou compétences comportementales désignent les traits de personnalité qui influencent la manière dont une personne interagit avec les autres et son travail. Il concerne les notions de leadership, de travail d’équipe, de communication ou encore de créativité. Combiner les deux compétences est essentiel puisqu'elles sont complémentaires. Les jeunes entrepreneurs deviennent plus efficaces et capables de travailler en équipe avec ces compétences entre leurs mains.

Réseautage

Le lancement d’un projet pendant les études plonge les jeunes étudiants dans un environnement propice aux rencontres et aux échanges, ce qui ouvre des perspectives pour l’avenir. Le réseautage est un aspect essentiel dans le monde professionnel qui impacte significativement une carrière. L’interaction avec des personnes expérimentées permet de tirer des leçons de vie précieuses. Un bon réseau peut également offrir un soutien moral et de motivation essentiel pour surmonter les défis professionnels. 

Un autre atout pour un jeune entrepreneur est d'utiliser des plateformes de réseaux professionnelles comme LinkedIn. Être actif sur la plateforme lui donne la possibilité de partager ses idées et ses réussites mais également de se connecter avec des professionnels, des investisseurs potentiels, et d’autres entrepreneurs. Cela facilite l’accès à des des collaborations. LinkedIn permet aussi d’obtenir des retours sur ses projets et d’accroître la visibilité de son profil professionnel et de son entreprise. Cette visibilité peut grandement contribuer à établir une réputation solide et crédible. Au niveau académique, les instituts organisent régulièrement des salons et des conférences pour que les étudiants rencontrent des professionnels de l’industrie.

Expérience professionnelle

L’entrepreneuriat est une expérience professionnelle à part entière. Les étudiants se confrontent aux réalités du monde professionnel. Ils doivent faire face à multitudes défis liés aux ressources ou les décisions stratégiques. Cette immersion prématurée leur permet de mieux comprendre le fonctionnement des organisations qui sera bénéfique tout au long de leur carrière. De plus, ils acquièrent une autonomie importante, car ils doivent apprendre à gérer leur propre entreprise. Ils comprennent l'importance de l'initiative et de la persévérance pour réussir. Cette expérience leur permet de bâtir une confiance en eux. Le monde de l'entrepreneuriat assure donc aux jeunes une préparation pour devenir des leaders.

Empreinte indélébile sur la société

En entreprenant dès le plus jeune âge, les étudiants ont la possibilité d'améliorer la société dans laquelle ils vivent. Cela se manifeste par la création de l'emploi pour d'autres jeunes. Plus d'entreprises offrent plus de postes à des personnes souvent en difficulté pour entrer sur le marché du travail. Ce geste est une façon de stimuler l'économie locale et de favoriser la mobilité professionnelle. Ils insufflent aussi un nouveau dynamisme au sein de la communauté. Au-delà de la création d'emploi, être un jeune entrepreneur permet d'avoir un impact social positif. Ils participent activement à la résolution de problèmes de société avec des projets dans des domaines comme le développement durable, la technologie ou encore de l’éducation. Cette nouvelle génération d'entrepreneurs créent des solutions qui transforment des vies et motivent leur génération à s'engager pour un avenir meilleur. Entreprendre en tant que jeune devient alors une manière de donner du sens à sa carrière tout en influençant positivement le monde qui les entoure.

Quels sont les défis pour les jeunes entrepreneurs ?

Gestion du temps 

Trouver un équilibre entre les études, la gestion d’une entreprise et le temps consacré à la vie de famille est un dilemme pour les jeunes. Plusieurs responsabilités en même temps peuvent rapidement devenir écrasantes avec un stress constant qui accompagne chaque action. D’un côté, il y a la pression académique pour réussir son parcours, de l’autre, le projet qui demande un investissement considérable. Or, cet équilibre est essentiel pour maintenir une bonne santé mentale et physique. La gestion du temps devient alors incontournable. Les jeunes entrepreneurs doivent apprendre à prioriser et à planifier efficacement leurs jo  urnées pour éviter la surcharge. Ils sont amenés à faire des choix difficiles, parfois au détriment de leurs loisirs ou de leurs relations personnelles, afin de consacrer suffisamment de temps à leur entreprise et à leurs études. C'est une discipline qui demande de la rigueur et de la discipline, mais qui, à terme, leur permet de gagner en efficacité et en autonomie. Cependant, savoir lâcher prise est aussi fondamental. Prendre le temps de se reposer et de se ressourcer est essentiel pour maintenir un équilibre durable.

Financement limité

Les jeunes entrepreneurs rencontrent des difficultés pour obtenir les ressources financières nécessaires au lancement et au développement de leur entreprise. Ceci est dû d’une part à leur manque d’expériences. Les banques et les investisseurs privilégient les entrepreneurs plus expérimentés. Ils cherchent des signaux de confiance et le fait d’avoir eu des expériences dans la création d’entreprise leur prouvent des antécédents de réussite qui les rendront plus attrayants pour le financement. En plus de la recherche de fonds, ils doivent apprendre à gérer des finances limitées tout en répondant aux besoins de croissance de leur entreprise. Cela les pousse à trouver des solutions pour optimiser chaque ressource. En fin de compte, cette gestion financière dès le départ apprend aux jeunes entrepreneurs l'importance de chaque investissement. Ce parcours, bien qu'exigeant, leur donne des bases solides pour construire une routine financière saine.

Mindset

Certains aspects de mindset malagasy sont des freins pour la valorisation de l’innovation. En effet, apporter une idée qui nécessitera du changement est difficile à accepter. De plus, l’entrepreneuriat est perçu comme un chemin incertain par rapport aux carrières plus traditionnelles comme les emplois classiques. Les entrepreneurs vivent du tout au rien, un mode de vie qui comporte des hauts et des bas tant sur le plan financier que personnel. D’autre part, le système éducatif est axé sur la mémorisation et l’apprentissage théorique plutôt que sur la pratique. Une approche qui décourage bon nombre d’étudiants à explorer de nouvelles idées et développer des solutions innovantes car ils sont encouragés à suivre des chemins bien établis.

Quelles sont les étapes à suivre pour sortir du lot ?

La formation

Pour qu’un étudiant puisse se lancer dans l’entrepreneuriat, l’apprentissage et le développement de compétences deviennent essentiels. Les cours de finance, de marketing ou de communication dispensent une base théorique nécessaire à la compréhension des principes économiques et commerciaux fondamentaux. Cependant, ces connaissances académiques ne suffisent pas toujours pour faire face aux réalités d’un projet entrepreneurial. "Le savoir s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information." disait le célèbre physicien Albert Einstein. La transition vers une formation orientée pratique permet donc de combler cette lacune en offrant aux étudiants des applications concrètes et une immersion réelle. Ces formations visent à renforcer la capacité des étudiants à développer un esprit critique et à s’adapter selon les défis rencontrés. La formation Ignite Entrepreneurship Program de Wadhwani Foundation, en collaboration avec l’association INSCAE Junior Entreprise, est un exemple type d’apprentissage par la pratique pour les étudiants entrepreneurs. La participation dans ce type de programme permet aux étudiants de se confronter directement aux multiples aspects de la gestion de projet.

Les concours de projets

Les concours de projets constituent un levier majeur pour les jeunes entrepreneurs qui souhaitent tester la validité de leurs idées dans un cadre compétitif. Ces compétitions mettent les étudiants face à des experts, ce qui leur permet d’obtenir des avis et conseils précis sur leurs projets. Participer à un concours permet aux étudiants de détecter les forces et faiblesses de leurs offres et d’identifier les éléments à améliorer pour assurer la faisabilité de leur idée. Les étudiants gagnent énormément en visibilité, ce qui attire l’attention de potentiels partenaires financiers ou de futurs collaborateurs. De plus, le fait de se confronter à d’autres projets pousse les étudiants à développer leur créativité et à raffiner leur concept pour se démarquer. Des initiatives sont mises en place au sein de l’INSCAE pour offrir une plateforme d’expression des jeunes entrepreneurs malagasy. Le concours INSCAE Innovation Idea (3i), par exemple, remplit tous les critères nécessaires pour qu’un jeune entrepreneur puisse transformer son aspiration entrepreneuriale en un projet concret.

L’incubation

Lorsque le projet est clairement défini, la phase d’incubation devient cruciale pour permettre à l’idée de mûrir et de se concrétiser dans le temps. Les incubateurs fournissent aux entrepreneurs un environnement propice au développement, en leur donnant accès à des ressources logistiques, technologiques et humaines. Une étude de l'Université de Californie a révélé que les startups ayant bénéficié d'un programme d'incubation ont une probabilité 3,5 fois plus élevée de survivre au-delà de cinq ans par rapport à celles qui ne le sont pas. Les jeunes entrepreneurs ont l'opportunité de collaborer et d'échanger des idées, le tout dans un environnement qui stimule l'épanouissement de leurs projets. En outre, les incubateurs facilitent la rencontre avec des mentors qui accompagnent les entrepreneurs. Le mentorat est une composante essentielle car il permet aux jeunes entrepreneurs d’avoir une perspective extérieure sur leur projet qui apporte un apprentissage accéléré. L’incubation offre également des opportunités de mise en relation des entrepreneurs avec les parties prenantes. Ce processus renforce la capacité à comprendre les besoins du marché pour perdurer dans le temps.

Le financement

Le financement est une étape indispensable pour transformer une idée en réalisation. Chaque phase de développement d’un projet requiert un type de financement particulier que les jeunes entrepreneurs doivent comprendre pour l’orientation stratégique de l’entreprise.

Phase d’idéation 

Au début du projet, les ressources disponibles sont souvent limitées, et les jeunes entrepreneurs doivent recourir à leurs fonds propres. 70 % des entrepreneurs comptent sur leur épargne personnelle, leur famille et leurs amis pour obtenir un financement initial selon un rapport de la Kauffman Foundation. Ces ressources servent à financer les premières étapes telles que la création d’un prototype ou l’acquisition de matériaux essentiels. Bien que modestes, ces fonds sont précieux pour tester l’idée auprès des early-adopters.

Phase de développement 

Le besoin de financement augmente à mesure que l’entreprise se développe. Les entrepreneurs peuvent alors se tourner vers des méthodes de financement alternatives telles que le financement participatif, qui permet de lever des fonds. Ce processus offre une double opportunité : recueillir des capitaux pour recevoir des retours de la part des clients potentiels, en vue d’affiner le produit. En outre, les projets présentant une finalité en lien avec les ODD  peuvent solliciter des financements supplémentaires, notamment de la part des organismes internationaux.

Phase d’expansion 

Lorsque le projet atteint un niveau de maturité avancé, des investissements plus conséquents deviennent nécessaires pour l’expansion. Les entrepreneurs peuvent alors solliciter des business angels ou des sociétés de capital-risque, qui investissent en échange d’une participation dans l’entreprise. Ce financement permet d’accélérer le développement des activités et d’étendre la portée de l’offre produit ou service. Il s’agit d’une étape décisive qui repose sur la capacité de l’entrepreneur à convaincre les investisseurs du potentiel de rentabilité de son projet. La relation avec les investisseurs offre également l’opportunité de renforcer la gouvernance de l’entreprise.

Qu’est-ce qui dicte le succès dans l’entrepreneuriat?

Un bon mindset

Au-delà des compétences techniques, la réussite en entrepreneuriat repose sur l’état d’esprit. Ce «mindset entrepreneurial» aide les entrepreneurs à tirer des leçons des expériences passées et à voir les défis comme des opportunités.

Orienté vers l’innovation 

Un entrepreneur doit être capable de détecter les besoins et les problèmes rencontrés par ses clients potentiels puis de concevoir des solutions adaptées. L’innovation n’est pas seulement technologique ; elle peut également résider dans la manière de structurer le service ou dans la façon de communiquer avec les clients. Les entrepreneurs doivent garder à l’esprit que leur offre doit s’inscrire dans une perspective d’amélioration de la vie des utilisateurs.

Adaptation aux changements 

Le monde entrepreneurial évolue à une vitesse fulgurante et l’agilité devient un atout fondamental. Pour rester compétitif, un entrepreneur doit savoir réagir aux évolutions du marché pour ajuster sa stratégie en fonction des retours des clients. « Le changement est inévitable. La croissance est optionnelle. » soulignait notamment John C. Maxwell. La capacité à s’adapter est ce qui permet d’éviter que l’entreprise ne soit déstabilisée par des changements soudains.

Prise de risque mesuré 

Bill Cosby disait : « Pour réussir, il faut que votre désir de réussite soit plus grand que votre peur de l'échec. » L’entrepreneuriat implique inévitablement une part de risque, mais un entrepreneur avisé prend soin d’évaluer les conséquences de ses décisions avant de s’engager. Il s’agit de trouver un équilibre entre audace et prudence avec une analyse des retour sur investissement, des obstacles potentiels, et des ressources disponibles. Un risque mesuré permet d’avancer en limitant les impacts négatifs en cas d’échec. 

Persévérance 

D'après une étude menée par Statista en 2021, environ 90 % des startups échouent. Entreprendre est un parcours semé d’embûches. Mais la persévérance est la clé qui différencie les entrepreneurs qui réussissent de ceux qui abandonnent. Les échecs font partie intégrante de ce processus et offrent des enseignements précieux pour améliorer le projet. Il est important d’apprendre à dépasser les revers et de considérer chaque difficulté comme une étape de l’apprentissage.

“Make something people want.”

Communément appelée “Design Thinking”, c’est une approche de résolution de problèmes orientée vers le consommateur qui permet aux entrepreneurs de concevoir des produits ou services répondant de manière précise aux besoins de leurs clients potentiels. Cette méthode favorise une compréhension d’une dimension psychologique de ces derniers. Ce parcours aide les entrepreneurs à s’ajuster en continu grâce à des feedbacks réguliers du marché, ce qui permet de créer des solutions pertinentes et adaptées aux attentes.

Comprendre le client 

Cette première étape vise à connaître et comprendre en profondeur les besoins, attentes, et comportements des clients potentiels. Elle commence par une phase de recherche et de collecte d’informations à travers des enquêtes, des entretiens, ou des observations de terrain. Elle débouche sur la création du portrait du consommateur (Personas). Cette analyse aide les entrepreneurs à percevoir non seulement les préférences et habitudes des utilisateurs, mais aussi les défis qu’ils rencontrent dans leur quotidien. Ce travail d’investigation est essentiel pour saisir ce qui importe le plus aux consommateurs afin d’orienter les efforts vers des solutions qui suscitent leur intérêt.

Définir le problème 

Une fois les données recueillies, il devient essentiel de définir de manière précise le problème que les consommateurs rencontrent. Cette étape est primordiale pour reformuler le défi à résoudre sous un angle clair, ce qui orientera le reste du projet. En effet, bien poser le problème permet de guider le projet dans une direction pertinente et d’éviter de se disperser vers des solutions peu adaptées. Comprendre le problème, c'est aussi examiner son contexte, évaluer les conséquences et envisager diverses perspectives qui en découlent.

Apporter des solutions 

À ce stade, les entrepreneurs commencent un brainstorming pour générer un maximum d’idées et de solutions. L’objectif est de libérer leur créativité et de penser sans limites dans le but d’explorer différentes alternatives. Toutes les propositions sont les bienvenues car chacune peut inspirer des solutions novatrices. En examinant diverses pistes, les entrepreneurs se retrouvent souvent à combiner des concepts ou à expérimenter des idées hybrides, ce qui augmente leurs chances de dénicher la solution idéale. Ce processus est d’autant plus fructueux lorsqu’il s’accompagne d’une ouverture d’esprit.

Créer le prototype 

Le prototypage consiste à concrétiser l’idée afin de la tester dans des conditions réelles. Même si le prototype est simple, il fournit une représentation tangible de la solution proposée, permettant ainsi aux entrepreneurs d’évaluer la faisabilité de leur concept. Cela peut prendre la forme d'une maquette, d'un site web ou d'une version simplifiée du produit. L'objectif est de créer un outil qui met en avant les caractéristiques fondamentales de l’offre sans investir des ressources considérables dès le départ. Cette étape permet d'observer la réaction des utilisateurs face au prototype et d’identifier les ajustements nécessaires. C’est un moyen efficace de vérifier si le produit répond bien au besoin qu'il est censé satisfaire tout en restant flexible en fonction des retours reçus.

Tester et améliorer 

La dernière étape consiste à tester le prototype en recueillant les feedbacks des utilisateurs. Cela permet de comprendre comment le produit est perçu et utilisé, et si l’expérience correspond bien aux attentes initiales. Ces feedbacks aident à identifier non seulement les points forts, mais surtout les aspects à améliorer. Cette phase encourage une approche dynamique où chaque retour guide les ajustements successifs du produit afin de l’optimiser. C’est un processus d’amélioration continue qui permet de peaufiner la solution en ajustant chaque détail, garantissant ainsi que le produit final réponde pleinement aux besoins des utilisateurs. Grâce à ce cycle, les entrepreneurs se rapprochent d’une solution idéale et augmentent leurs chances de succès sur le marché.

Une collaboration entre L’Express de Madagascar et l’INSCAE

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