Un accueil chaleureux a été réservé à la délégation française . |
Après le succès de la première édition, le festival Diaconie de la beauté de la ville d’Antsiranana en est à sa deuxième édition, cette année. Pendant trois jours, la capitale du Nord a vécu dans des festivités, des rencontres, des échanges et des partages.
Le festival Diaconie de la beauté de la ville d’Antsiranana a pour objectif de mettre à l’honneur tous les arts. Dans la ville d’Antsiranana, la fondation a été posée en 2023, avec l’ambition de l’inscrire dans la continuité et dans la durée. Tout a débuté par deux manifestations, à Morondava et à Antsiranana, et maintenant le bébé grandit. Ainsi, cette année, l’évènement se développe dans différentes villes, notamment à Nosy Be et Antananarivo. Si l’Ile aux Parfums a déjà entamé son mini-festival, il y a une semaine, la capitale aura sa première édition à la fin de ce mois.
La Diaconie signifiant service, elle recouvre, au sein de l’Église catholique, les engagements des différentes communautés au service de la charité envers ceux qui ont des difficultés. Selon les explications, chacun est capable de beauté, artiste ou non, chacun s’inscrit dans un regard, une voix, un son, une attitude, un texte écrit ou lu, un geste ou une attention. Cette capacité à contempler le beau, à servir la beauté est inhérente à la vie car la société actuelle manque repères et est coupée de ses racines. L’artiste est en crise de sujet, d’identité et de message. C’est pour cela que le festival antsiranais porte désormais le nom « Varatrazan’ny mpanakanto », « Alizé des artistes ».
Bon début
Les réjouissances ont débuté, jeudi, par l’accueil à l’archevêché du diocèse d’Antsiranana, d’une délégation étrangère conduite par Mgr Le Gall, archevêque émérite de Toulouse, et Anne Facérias, présidente et co-fondatrice de la Diaconie de la Beauté. Le comité d’accueil a été dirigé par Mgr Benjamin Marc Ramaroson, archevêque du diocèse d’Antsiranana. Il a saisi cette occasion pour reconnaître la volonté et le dévouement des visiteurs qui ont accompli un long voyage pour partager leurs expériences et la joie avec les Malgaches.
Selon Anne Facérias, la délégation française a continué l’aventure de la Diaconie de la beauté car, d’année en année, le concept de cette fraternité, de cette rencontre entre les artistes et les membres de l’Église se démultiplie. « C’est la continuité de nos actions. Nous sommes ravis de raviver tout cela de manière à vivre la beauté que Dieu nous donne à découvrir chaque jour, et qui demande aussi d’embellir le monde. Nous, nous revenons pour honorer le travail de l’équipe locale qui a été fait autour de la beauté, à travers les talents artistiques. L’essentiel est d’essayer d’être ensemble et de partager cet amour de la beauté qui nous conduit à la beauté divine », explique-t-elle.
Un propos confirmé par Mgr Le Gall qui a mentionné qu’ils sont revenus à Antsiranana en raison des souvenirs indélébiles de l’an passé, car le mouvement antsiranais est le plus marquant de tous les festivals qu’ils ont fait jusqu’à maintenant.
Le programme de la deuxième édition du festival a prévu des activités artistiques et culturelles, telles qu’un spectacle, de la poésie, de la danse, exposition, conférence, rencontre, expo-vente … Tout a été clôturé hier, par le mouvement des artistes vers Jésus, à la Montagne des Français.
Raheriniaina