MANANJARY - Deux personnes et cinquante maisons calcinées

Le bilan a été établi hier après que l’incendie a été vaincu.

Une réalité alarmante s’est installée à Tanambao Mananjary après le passage des flammes. Le bilan final établi fait froid dans le dos.

Le bilan s’alourdit après l’incendie dévastateur qui a déferlé sur Tanambao Mananjary avant-hier. Le bilan final communiqué révèle que deux personnes ont été calcinées et une troisième blessée pendant l’embrasement. Par ailleurs, cinquante-deux habitations sont parties en fumée et deux cent dix-huit villageois se retrouvent sans abri, selon les informations recueillies auprès du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Des commerces, des habitations ainsi que des véhicules ont été carbonisés dans l’incendie.  

La plupart des sinistrés vivent pour l’instant chez des membres de leur famille. La grande salle de la commune urbaine de Mananjary a été mise à disposition des familles qui n’ont nulle part où aller. Ces dernières ont presque tout perdu : meubles, appareils électroménagers, vêtements, ustensiles de cuisine et autres sont partis en fumée. L’embrasement s’est produit aux alentours de 15 heures. En un éclair, les riverains ont fourmillé sur les lieux de l’incendie pour combattre les flammes.  

Mise en garde

Une équipe d’intervention des sapeurs-pompiers de la commune est venue à la rescousse, mais l’unique fourgon pompe-tonne à lui seul n’a pas permis de venir à bout des flammes déchaînées. Par ailleurs, la capacité de la citerne n’était pas conséquente vu l’ampleur des dégâts. Un camion-citerne de la société Tozi Green, qui effectuait des travaux dans les environs, leur a prêté main forte. Il a néanmoins fallu un peu moins de deux heures pour venir à bout de l’incendie.  

Une propriété a été rasée par le feu. Des véhicules sont partis en fumée et l’explosion des réservoirs de carburant a empiré la situation. Le maire a appelé la population à redoubler de vigilance avec l’intersaison qui prend place. Actuellement, un climat chaud, sec et venteux s’installe sur cette côte.  

Andry Manase

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