ENVIRONNEMENT - Des mesures pour protéger la couche d’ozone

Max  Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable vérifie  le matériel offert par l’Onudi .

La couche d’ozone se rétablit progressivement. La lutte contre sa destruction se poursuit.

Aucune négligence n’est permise. Un grand pas a été fait dans la protection de la couche d’ozone. « Le trou est en train de réduire », a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, hier, lors de la célébration officielle de la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, qui s’est tenue au Centre de formation et d’application du machinisme et de la mécanisation agricole (CFAMMA) à Nanisana. Madagascar a réussi à réduire, voire à supprimer, l’utilisation des gaz nocifs pour la couche d’ozone. 

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable affirme que près de 99% de chlorofluorocarbures (CFC) ont été éliminés. Et que l’utilisation des HFC a diminué de 35% en 2020 et diminuera de 67,5% en 2025 et de 100% d’ici 2030, suivant les engagements dans le protocole de Montréal. 

« Madagascar est un bon élève. Les objectifs ont toujours été atteints jusqu’ici », indique Janny Andrianirina, point focal Bureau national ozone auprès du ministère de l’Environnement et du Développement durable. La lutte n’est pas encore terminée, et toute négligence présente de nouvelles menaces. Le contrôle des substances appauvrissant la couche d’ozone sera, ainsi, renforcé. 

État normal

L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) a offert du matériel et des équipements de froid au ministère. Ils seront remis au centre d’excellence pour renforcer la capacité des techniciens en froid et climatisation sur la détection, la manipulation et le remplacement de ces substances qui appauvrissent la couche d’ozone. L’objectif est d’empêcher des fuites de gaz dans l’atmosphère pendant les opérations de maintenance des machines frigorifiques. 

Des appareils sont déjà en place au niveau des ports pour détecter ces substances nocives. « Nous avons, chacun d’entre nous, notre part de responsabilité dans l’appauvrissement de la couche d’ozone. Par conséquent, nous devons prendre conscience des effets négatifs et des dangers permanents qui nous guettent sur l’environnement et la santé humaine. Tous les efforts qui ont déjà été déployés doivent donc être poursuivis, et cela dans le respect total du contenu de l’accord de Montréal », a souligné Max Fontaine. Selon les projections, la couche d’ozone retrouvera son état normal d’ici 2050.

Miangaly Ralitera

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