TOURNÉE PRÉSIDENTIELLE - Les sénateurs apportent des explications

Le sénateur Tahina Andrianandrasana défend la légalité des actes du président de la République.

Après l’annonce par l’opposition du dépôt d’une plainte contre les irrégularités électorales constatées lors des tournées présidentielles, le Sénat réagit en apportant des explications.

Face aux accusations d’irrégularités proférées par l’opposition concernant les tournées présidentielles en cette période de campagne électorale, les sénateurs prennent la parole pour apporter des éclaircissements. «Le président de la République n’a enfreint aucune loi lors de ses tournées», a déclaré le sénateur Tahina Andrianandrasana hier dans l’après-midi au Sénat Anosy lors d’un point presse. «Il n’a en aucun cas incité les citoyens à voter pour tel ou tel candidat», a-t-il poursuivi. Le président Andry Rajoelina est en tournée dans les régions où il inaugure des infrastructures pour la population, telles que l’hôtel de finances à Fianarantsoa ou le Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CRNM). Pas plus tard qu’hier, il était à Antsiranana où il a offert des infrastructures à la population.

Le général retraité Richard Ravalomanana, président du Sénat, précise que certaines des informations circulant sur Internet et les réseaux sociaux sont infondées. Selon lui, il est essentiel de filtrer et de vérifier soigneusement les informations diffusées par les politiciens, car certaines sont diffusées à des fins politiques. Tahina Andrianandrasana ajoute de son côté que la plupart des déclarations de l’opposition visent à discréditer le gouvernement, même si cela implique la désinformation.

Le sénateur a expliqué également que le président de la République n’a pas procédé à des inaugurations officielles malgré le fait qu’il offre des infrastructures à la population. Selon lui, ni la Constitution ni la loi électorale n’ont été enfreintes par Andry Rajoelina. 

Caractère impératif

De son côté, la principale plateforme de coalition de l’opposition a publié une déclaration critiquant les déplacements actuels du locataire d’Iavoloha comme des manœuvres déloyales visant à assurer la victoire des candidats dits «d’État». À la suite de cette déclaration, le Firaisankina a annoncé qu’une plainte sera déposée auprès des autorités compétentes. Interrogé sur le sujet, Florent Rakotoarisoa, président de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), a expliqué que son institution n’a pas encore l’intention de fournir des informations sur les litiges électoraux.

Le caractère impératif est également avancé par Tahina Andrianandrasana pour justifier les remises d’infrastructures par le président de la République.

Ravo Andriantsalama

2 Commentaires

  1. Quel crédit accorder à deux salopards de la chambre haute qui défendent l'indéfendable avec les violations de la constitution et aux entorses de la loi régissant les élections par Rainilainga ? Le premier un vrai gros C " mpisolelaka " de toujours .. et le second un général retraité dans la lignée des nazis SS pire de mèche avec les services d'une puissance étrangère qui a naturalisé le " gouverneur " de Madagascar .

    RépondreSupprimer
  2. Je suis déçu du comportement de certaines personnalités que j’avais de l’estime (du moins du point de vue éthique).
    En appuyant leurs arguments par « mais il n’a jamais mentionné lors de son allocution de voter pour tel ou tel candidat « , c’est trop léger et surtout je demande à ces personnes de réécouter le discours tenu par le PRM à Ikongo. Il n’a pas mentionné directement mais tout le monde sait ce qu’il voulait dire.
    Avec les respects que je vous dois Messieurs Les Sénateurs, ….
    Sinon un autre sujet, les candidats seront censés nos futurs législateurs, ils doivent montrer que même étant simples candidats, ils sont déjà en mesure de respecter la loi. Faîtes attention à l’utilisation des « données personnelles » svp. Qui a procuré les numéros de téléphone des électeurs pour diffuser des sms ? Ce n’est pas légal (je sais pas si c’est légitime). En tout cas, il y a encore du chantier qui attend nos législateurs dans le domaine numérique.

    RépondreSupprimer
Plus récente Plus ancienne