PROJET ODOF - FARATSIHO - L’usine de chips entre en phase de production

Les chips Farat, produits issus de l’usine de Faratsiho.

La ligne de production de chips de Faratsiho entre désormais en fonction. Ce sont les sociétés coopératives qui fourniront les matières premières pour fabriquer des chips de qualité.

Une ligne de production de chips est désormais fonctionnelle pour Faratsiho. C’est l’une des cinq unités « One District, One Factory » installées dans la région Vakinankaratra à entrer en fonction. D’ici peu, les produits de Farat-Chips pourront être commercialisés. Dans tous les cas, la présence de cette industrie à proximité des producteurs permettra de développer leurs activités. C’est d’ailleurs ce qui a été évoqué par Njiva Rakotoarivonona, directrice générale de l’Industrialisation, venue inaugurer cette ligne de production de chips hier. « C’est le projet de l’industrie à la base qui se concrétise à Faratsiho aujourd’hui (hier, NDLR) », a-t-elle expliqué. Cette unité industrielle a été remise en mains propres par Edgard Razafindravahy, au cours d’un véritable marathon, durant lequel il a installé dans cette région très productive cinq unités industrielles ODOF.

Cette usine de transformation de chips peut, par exemple, ingurgiter cent kilos de pommes de terre par heure. De quoi traiter la production annuelle de cent mille kilos de pomme de terre de Faratsiho. 

Préoccupations

L’évacuation de leurs produits ne sera plus un souci pour les producteurs à la base. D’ailleurs, c’est une société coopérative, 3MVT, qui est en charge de la gestion de l’usine. Leurs homologues ne seront alors pas lésés. Sur la vingtaine de sociétés coopératives de Faratsiho, près de la moitié produisent des pommes de terre. Le message, à l’adresse des coopératives, a été on ne peut plus clair. « C’est vous qui allez fournir les pommes de terre à transformer en chips pour cette usine ». C’est d’ailleurs le propre du projet ODOF. Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation, avait alors martelé à chaque fois que « les paysans et producteurs se trouvent au centre des préoccupations de l’État ». Les lignes de production ODOF ont pour vocation de créer de la valeur ainsi que des emplois directs.

Itamara Randriamamonjy

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