MA THÈSE EN 180 SECONDES - Les jeunes chercheurs mis en avant

Les trois gagnantes du concours qui vont représenter le Nord à la compétition nationale.

L’Alliance Française d’Antsiranana a abrité la première sélection régionale du concours Ma Thèse en 180 secondes. Trois impétrantes sur les six candidats ont gagné ce concours et elles vont représenter Antsiranana.

Pour la première fois , l’Université nord d’Antsiranana (UNA), en collaboration avec l’Agence universitaire francophone (AUF), a organisé le concours international Ma Thèse en 180 secondes. Certes, il en est à sa sixième édition à Madagascar , mais vue l’augmentation du nombre des participants, l’organisatrice a procédé à la sélection régionale pour désigner les trois représentants du Nord.

En fait, il sont six candidats , dont cinq femmes et un seul homme, qui se sont inscrits pour participer à cette compétition régionale qui s’est déroulée, hier, dans la salle de spectacle de l’Alliance Française d’Antsiranana. Ce, suite à l’appel à candidature lancé par l’ambassade de France et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui propose ce concours chaque année.

Comme dans tous les pays francophones participants au concours, l’objectif commun est de mettre en avant les jeunes chercheurs en attirant l’attention du public sur la recherche actuelle. Ces impétrants sont issus des quatre différentes écoles doctorales de l’UNA.

Ma Thèse en 180 secondes est ainsi un concours permettant aux doctorantes et doctorants de présenter leur sujet de recherche en français, en termes simples à un auditoire «profane et diversifié». Chaque étudiant doit exposer, en trois minutes, son projet de façon claire, concise et convaincante, avec l’appui d’une seule diapositive, et tout en incluant les gestuels. Ce, devant les membres de jury choisis en dehors du monde universitaire.

Une occasion

Selon les explications du chef de service de la communication de l’université d’Antsiranana, Dr Julianna Lovatiana , qui a animé l’évènement, ce concours permettra donc aux doctorants de sortir de leur zone de confort, d’aller ailleurs qu’à Antsiranana, et pourquoi pas de passer le concours à l’échelle internationale. « D’habitude lorsqu’ on présente une thèse de 15 minutes, c’est parfois ennuyant. L’idée de 180 secondes est donc de montrer, avec la bonne technique oratoire, l’accès méthodologique, la théorie d’approche, les problématiques…», a-t-elle souligné.

Au terme de ce concours, trois lauréates sont sélectionnées pour représenter Antsiranana lors de la finale nationale du concours qui va réunir des concurrents issus d’autres universités de Madagascar, le 28 mai prochain à Antananarivo.

Le premier prix a été décerné à Mohamed Nazra, doctorante à l’école doctorale thématique Nature, structure de matière métrologie nucléaire, qui présentait sa thèse sur le sujet Caractérisation et valorisation des polysaccharides et des composés phénoliques de deux plantes endémiques de Madagascar: Gnidia linearis (leandris) et Monanthotaxis sororia (Diels) dans les domaines cosmétique et thérapeutique. Le deuxième prix à Jessica Haingotiana, doctorante en première année au niveau de l’école doctorale Glocalisme, environnement et sécurité des sociétés indo-océaniques de l’université d’Antsiranana, avec le sujet de thèse « Écosystème entrepreneurial favorable, levier de développement économique dans les deux régions Nord de Madagascar Sava-Diana » .

Puis, Bahia Volanesy , doctorante en sciences économiques, spécialiste en économie de développement à l’école doctorale Genesis, a gagné le troisième prix de cette compétition régionale. Sa recherche est axée sur les enjeux des actions volontaires au développement dans la commune urbaine d’Antsiranana.

« Ma thèse en 180 secondes offre une occasion unique aux doctorants de parfaire leurs aptitudes en communication, tout en leur donnant la possibilité de diffuser leurs recherches dans l’espace public. Cette fois, les lauréats sont issus de la gent féminine, cela signifie un vrai défi pour elles en matière de recherche », a souligné Tefy Raoelivololona , directeur d’appui au développement et à la recherche à l’université d’Antsiranana.

Raheriniaina 

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