Les écoliers font partie des cibles dans cette campagne de vaccination. |
La Première dame est descendue dans le district qui a le plus faible taux de couverture vaccinale. Elle a encouragé les parents à faire vacciner leurs enfants.
Mialy Rajoelina s’implique pleinement dans sa mission de marraine de la vaccination. Elle donne le bon exemple pour convaincre les parents de faire vacciner leurs enfants. “En tant que marraine de la vaccination à Madagascar, j’attire l’attention des parents, des enseignants et des éducateurs, que nous avons un devoir et sommes les premiers responsables de l’avenir de nos générations futures. Après tout, la vie est toujours un choix. J’ai, personnellement, choisi de faire vacciner mes enfants. J’ai choisi de les protéger contre de nombreuses maladies évitables par la vaccination”, a-t-elle déclaré, hier, lors du lancement officiel de la campagne de vaccination contre la poliomyélite.
Elle n’a pas choisi la facilité. Elle s’est rendue à Ampanihy, dans la région Atsimo-Andrefana, pour atteindre le maximum de cibles. Le choix d’Ampanihy n’est pas un hasard. Il figure parmi les districts à faible taux de couverture vaccinale. Cette tendance doit être inversée pour éviter que la poliomyélite ne ressurgisse. Madagascar a, en effet, déjà gagné une petite bataille dans la lutte contre la poliomyélite. Le dernier cas remonte à il y a sept mois, au mois de septembre 2023.
Campagne de vaccination
“On peut se féliciter et croire que nous avons effectivement mené de bonnes campagnes en 2023. Et nous sommes fiers du travail qui a été fait. Plus de 95% des cibles ont été atteintes”, souligne le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Laurent Musango, qui n’a pas tari d’éloges sur le couple présidentiel pour les efforts qu’il a faits pour la réussite des campagnes de vaccination en 2023. Pour consolider l’immunité obtenue en 2023 et pour prévenir la résurgence de nouveaux cas, le gouvernement et ses partenaires, dont l’OMS et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ont décidé la réalisation de deux campagnes de vaccination contre la poliomyélite, pendant l’année 2024. La première a lieu du 14 au 17 mai et les enfants de moins de 15 ans sont les cibles. “Il n’existe pas de traitement contre la poliomyélite, pour le moment. La vaccination est la seule prévention possible. Il a été prouvé que le rappel de vaccin pendant l’enfance suffit pour protéger l’individu pendant toute sa vie. Les enfants peuvent toujours recevoir des doses de vaccin contre la poliomyélite pendant les vaccinations de masse, même ceux qui ont été vaccinés auparavant. En administrant une dose supplémentaire de vaccin antipoliomyélitique standard, il est possible d’augmenter la force et la santé de l’enfant”, enchaîne la Première dame dans son discours. En cette campagne de vaccination, les sensibilisations sont renforcées au niveau de la communauté et des établissements scolaires.
Miangaly Ralitera