Rosa Rakotozafy, directrice générale des sports auprès du MJS. |
La directrice générale des Sports apporte un éclairage sur les Jeux africains hier, au cours d’un entretien au Lycée technique commercial d’Ampefiloha.
Nous sommes à deux jours de l’ouverture de la XIIIe édition des Jeux africains au Ghana, où en sommes-nous ?
L’État malgache s’est engagé à honorer ce grand rendez-vous des sportifs africains. À ce jour, tout est mis en place et toutes les dispositions sont déjà prises. Certains membres de la délégation malgache sont déjà à Accra et, d’ici la cérémonie d’ouverture, la délégation malgache sera au grand complet.
Le tennis, en particulier, affirme que les joueurs et le coach attendent encore leurs billets.
L’État a déjà pris des dispositions concernant l’achat des billets d’avion. Toutes les fédérations concernées ont été traitées sur un même pied d’égalité. Il y a des facteurs qui ne dépendent pas de l’État, mais des agences de voyage. Je peux seulement avancer que la délégation du tennis sera au rendez-vous. À ma connaissance, la compétition de tennis débute le 16 mars, donc je pense qu’ils ne devront avoir aucun souci à ce sujet.
À propos de la réduction du nombre des athlètes, sur quels critères de sélection vous êtes-vous basés pour fixer l’effectif proposé par chaque fédération ?
Sans minimiser les efforts de chaque athlète, au contraire je les félicite tous de leur abnégation pour le sport malgache. Ils ont montré leur force durant les JIOI 2023 et l’État les ont tous récompensés. Les Jeux africains sont un cran au-dessus des JIOI, donc le choix est vite fait en consultant le palmarès et la performance de chaque athlète : il faut envoyer les athlètes qui ont le potentiel pour gagner la médaille d’or.
L’athlétisme sera représenté par quatre athlètes dont vous connaissez parfaitement la potentialité, mais d’autres voix se lèvent via Facebook.
Claudine Nomenjanahary et Sidonie Fiadanantsoa sont toutes les deux pensionnaires du Centre de développement d’athlétisme de Dakar. Choisir les deux athlètes est dans la logique. Moi aussi, j’ai évolué dans ce centre. C’était mon coach de l’époque, avec qui j’ai gagné deux titres de champion d’Afrique en 100 m haies, qui les prennent en charge actuellement. De son côté, Florentine Razanamandroso a réalisé un bond de 6m13, non loin du minima africain qui est de 6m15. À mon avis, elle possède encore une grande marge de progression face aux meilleures Africaines. Concernant les avis sur Facebook, chacun est libre de dire ce qu’il pense. Pour ceux qui ne partent pas, Accra n’est pas une fin en soi car il y aura d’autres occasions pour eux. C’est pourquoi je les invite à poursuivre leur préparation et à ne pas se focaliser sur les mauvaises langues.
Votre pronostic en termes de classement de médailles pour Madagascar ?
En 2019, Madagascar était dixième sur cinquante-quatre pays participants. Cette année, l’objectif est de rester dans le top 10 et, pourquoi pas, entrer dans le top 8. Mais ce n’est qu’un pronostic et on verra.
Donné Raherinjatovo