La signature de la convention concernant le projet de valorisation du Pic Saint-Louis s’est déroulée avant-hier à l’Ivokolo Analakely. |
Un moment historique a eu lieu avant-hier soir, scellant la signature de convention de partenariat entre le ministère de la Communication et de la Culture, le Pôle intégré de croissance (PIC) et la gouverneure d’Anôsy à l’Ivokolo Analakely. Au cœur de cet accord réside la valorisation tant attendue du Pic Saint-Louis de Tolagnaro, une icône nationale méritant d’être révélée au monde.
Les plans sont ambitieux et visionnaires. La construction d’un centre d’accueil à l’entrée du site, la mise en place de trois circuits sécurisés tels des fils d’Ariane guidant les visiteurs, l’aménagement de points de repos stratégiques et même la création d’un observatoire au sommet offriront une expérience enrichie aux aventuriers et touristes en quête d’authenticité. Pour Ladislas Andrie Rakotondrazaka, directeur national du projet Pic, cette initiative est bien plus qu’une simple mise en valeur. Elle incarne le lien étroit entre la culture et le tourisme, soulignant ainsi l’importance de préserver et de promouvoir l’identité nationale pour attirer les visiteurs du monde entier.
Valeur historique
« Cette grande montagne possède une histoire et une valeur historique, en tant que lieu sacré, mais désormais elle devient accessible à tous. Cela met en avant la possibilité pour chacun de profiter de la magnifique vue offerte depuis les hauteurs surplombant la ville de Tolagnaro et la mer », souligne le ministre Augustin Andriamananoro.
Grâce à un financement généreux de la Banque mondiale, ce projet d’envergure, d’une valeur de 2 456 847 587 ariary, permettra au Pic Saint-Louis de Tolagnaro de retrouver sa splendeur d’antan tout en s’inscrivant dans une démarche de développement durable et équitable. Ainsi, alors que les appels d’offres s’apprêtent à être lancés, l’excitation est à son comble. Au sommet de cette montagne majestueuse, culminant à 515 mètres au-dessus de la ville de Tolagnaro, se niche une richesse culturelle et historique insoupçonnée.
Nicole Rafalimananjara