Partenariat dans la sécurité et la défense

Un accord de coopération sécuritaire et de défense. Tel est l’autre sujet majeur abordé durant la rencontre entre Andry Rajoelina, président de la République, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan, samedi, en Turquie, en marge du Forum diplomatique d’Antalya. 

“Les volets militaire et sécuritaire ont également été abordés, avec en perspective, un accord de coopération en matière de sécurité et défense entre les deux pays”, indique le communiqué de presse de la présidence de la République, publié samedi. La missive ajoute qu’à cet effet, le président Erdoğan “a annoncé qu’il donnera des consignes au ministre turc de la Défense nationale afin d’entamer des négociations pour la concrétisation de ce projet”. 

La Turquie est un des trois pays qui disposent du plus large réseau diplomatique au monde. Elle s’est également hissée au rang de puissance militaire. Une coopération de défense et de sécurité revêt un volet stratégique, également. Un tel accord avec la Grande île, permettra à la Turquie d’avoir une entrée dans la zone Sud de l’océan Indien. Cette partie du globe concentre, actuellement, les principales autoroutes maritimes commerciales.  

Garry Fabrice Ranaivoson

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