JIRAMA - Deux hauts responsables emprisonnés

Détournement de fonds publics, abus de fonction, favoritisme, faux et usage de faux. Telles sont les accusations portées contre le coordonnateur des régions de la «Jiro sy rano malagasy» (Jirama) et un membre du Conseil d’administration de la société d’État après leur présentation devant le parquet du PAC d’Antananarivo, le 1er mars dernier. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une affaire d’acquisition illégale de groupes électrogènes destinés à être utilisés dans les districts de Manja et d’Ambovombe. Bien qu’aucun nom n’ait été rendu public, celui de Ralita, un fervent défenseur des droits des consommateurs et membre du conseil d’administration de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, revient dans les coulisses comme l’un des inculpés.

Quinze. C’est le nombre de personnes soupçonnées dans cette affaire et toutes ont été présentées devant le pôle anti-corruption vendredi dernier, mais seuls les deux hauts responsables de la Jirama et le fournisseur du matériel objet du litige sont placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora. Les autres ont bénéficié de la liberté provisoire. Pour rappel, ces actions résultent des enquêtes approfondies menées par le bureau indépendant anti-corruption (Bianco), qui vient récemment de signer une convention avec la Jirama afin de traiter de manière rigoureuse toutes les affaires illégales qui lui seront soumises dans l’optique de redresser la situation de la compagnie nationale d’eau et d’électricité.

Ravo Andriantsalama

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