MÉDECINS EN PRISON - Les professionnels de santé s’inquiètent

Les Ordres des professionnels de santé se sont réunis, mardi.

Les Ordres des professionnels de santé expriment leur inquiétude, affirmant ne plus pouvoir exercer leur métier sereinement en raison des plaintes déposées contre cinq d’entre eux en l’espace de deux mois. «Le premier, un médecin du Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU JRB), est en détention provisoire à Antanimora depuis le mois de février, suite à la prescription d’une évacuation sanitaire. Le second est un médecin à Ambovombe Androy, poursuivi pour une suspicion de greffe d’organes. Il a été remis en liberté provisoire. Puis la semaine dernière, deux médecins du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) ont été visés par des plaintes suite au décès d’un enfant dans cet hôpital. Le dernier cas concerne un médecin convoqué à la Brigade criminelle à la suite d’une autopsie», relate le Dr Eric Andrianasolo, président de l’Ordre national des médecins, hier.

Cette situation est inconcevable pour les professionnels de santé. «Nous admettons qu’il puisse y avoir des professionnels de santé qui manquent de vigilance, comme dans tout autre secteur de travail. Mais la grande majorité d’entre nous s’implique corps et âme, respecte le serment que nous avons prêté et applique tout notre savoir-faire pour sauver des vies. Cependant, nous ne sommes pas maîtres de la vie de nos patients. Certains seront guéris, d’autres auront des séquelles et il y aura des décès», déclarent-ils dans une déclaration commune, signée par les présidents des Ordres des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes, des sage-femmes, des psychologues et des syndicats des médecins fonctionnaires, des infirmiers et des sage-femmes. Ils invitent ceux qui ne sont pas satisfaits de la prise en charge à consulter les Ordres de chaque profession de santé, qui veillent au respect de la déontologie médicale.

Miangaly Ralitera

1 Commentaires

  1. On s'arrache les cheveux . Convocation à la brigade criminelle après une autopsie ? ! On n'attend plus que des convocations au centre GESTAPO Malagasy de Fiadanana tant qu'à faire avec ce régime avec des généraux agissant comme les SS en poste dans le gouvernement et même chef d'institution !

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