Les étudiants étaient attentifs aux sensibilisations sur le planning familial |
Les étudiants de l’université de Mahajanga sont désormais formés sur la planification de la vie familiale, également appelée planning familial.
Ce projet s’inscrit dans la vision des cent jours fixée par le gouvernement visant à informer et à motiver les jeunes sur la planification familiale.
Depuis une semaine, des actions de sensibilisation ont été menées sur le campus d’Ambondrona par les promoteurs du projet.
L’équipe formée par la responsable de la santé et de la reproduction au sein de la direction régionale de la santé publique Boeny, Isabelle Razafindramaho, le médecin, le docteur Hyacinthe Pascal Tsimialona Randrianjafy au sein du service de la santé publique de Mahajanga, ainsi que la représentante de l’université de Mahajanga, le docteur Mboty Reziky Alphonsine, a participé à la campagne de sensibilisation.
« L’objectif de cette action est de préparer dès à présent les étudiants à la vie familiale, et surtout à retenir des points importants dans la planification de la vie de famille. Il s’agit notamment d’éviter les complications et les dangers qui peuvent survenir et entraîner la mort de la mère et de l’enfant lors de l’accouchement. Le planning familial est un moyen de se protéger contre une grossesse non désirée et d’éviter le recours à l’avortement. De plus, il permet d’améliorer le niveau de vie de la famille. Tout ceci contribue alors à favoriser la richesse de la nation. Car le travail permet d’accroître la productivité et le développement, et un effectif de personnes actives supérieur au nombre de personnes prises en charge », ont rapporté les responsables.
De plus, les étudiants ont pu célébrer la journée du planning familial pendant deux jours depuis jeudi dernier sur le campus d’Ambondrona.
Le thème de la célébration était axé sur : « Hommes, aidez vos proches à choisir la formule de vie familiale qui vous convient afin de parfaire vos études ».
Des séries d’informations et de sensibilisation ont illustré la cérémonie officielle, notamment des tests gratuits de diagnostic du VIH/SIDA, devant le bureau du service de médecine préventive d’Ambondrona.
Vero Andrianarisoa