Le ministre Naina Andriantsitohaina a tenu une séance d’échange avec un groupe de journalistes, hier, à Anosy. |
Au niveau de l’Exécutif, les discussions sur le ou les calendriers électoraux n’ont pas encore démarré. L’option de jumeler les communales et les législatives pourrait, néanmoins, tenir la route.
Le calendrier électoral n’est pas encore à l’ordre du jour. En substance, telle est la réponse de Naina Andriantsitohaina, ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, à ce sujet, hier, à Anosy.
Après la présidentielle, les communales et les législatives seront les prochaines échéances politiques majeures. Après avoir boycotté la course à la magistrature suprême, la ligne de l’opposition voit en ces deux scrutins, une seconde manche. Une opportunité de damer le pion au camp présidentiel. Bien qu’elle ne cesse de marteler leur contestation du cadre légal et institutionnel des élections, l’opposition commence à trépigner d’impatience.
De prime abord, les opposants devront encore prendre leur mal en patience. À s’en tenir à la réponse du ministre Andriantsitohaina, la question du ou des calendriers électoraux n’est pas encore à l’ordre du jour. Aux dernières informations, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) cogite toujours sur le ou les calendriers à proposer au gouvernement. Que ce soit pour les législatives ou les communales, le calendrier électoral est acté par une convocation du collège électoral par un décret pris en Conseil du gouvernement.
Deadline
S’agissant des législatives, la loi organique y afférente prévoit, toutefois, que le gouvernement prend le décret de convocation des électeurs après consultation du projet de calendrier présenté par la Ceni. Pour la députation, la convocation du collège électoral devra, cependant, se faire quatre-vingt-dix jours au moins avant la date du scrutin.
De son côté, le camp présidentiel voit aussi en les législatives et les communales, l’opportunité de consolider son pouvoir. Rempiler avec une majorité écrasante à l’Assemblée nationale et au niveau des élus des communes est le but. Acter un calendrier électoral en convoquant les électeurs aux urnes relève aussi d’une stratégie politique. Depuis quelques jours, l’idée d’un jumelage des législatives et des communales fait son chemin.
À cette question, hier, le ministre Andriantsitohaina a indiqué que l’option d’un jumelage est jouable sur le plan financier. Cependant, la question des enjeux politiques sera certainement prise en compte au moment de décider. Bien qu’une élection soit une joute politique par excellence, il faudra néanmoins tenir compte des deadlines légales. Si les textes sont muets sur les modalités électorales pour des maires en fin de mandat, ils sont clairs pour le cas des députés.
“En-dehors du cas de dissolution de l’Assemblée nationale prévu et régi par la Constitution, l’élection pour le renouvellement général des membres de l’Assemblée nationale a lieu dans les quarante jours qui précèdent l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée nationale”, dispose la loi organique relative à l’élection des députés. Le mandat des membres de la Chambre basse arrivera à terme le 1er juillet. Visiblement, le temps presse.
Garry Fabrice Ranaivoson
Une fois c'est le directeur général des douanes qui apporte sa version concernant la saisie de bois de Rose en 2022 à Dar es Salam .Maintenant celui qui fuit les échéances municipales dans la capitale pour éviter une défaite humiliante se permet d'interférer avec une explication bidon de l'absence de calendrier électoral précis . Voilà comment Rainilainga met en oeuvre son troisième pilier que sont la bonne gouvernance et l'état de droit . Toutes ces manoeuvres dilatoires et autres autres tripotages parlementaires sur les PDS ne font que confirmer que Rainilainga est un stratège " diabolique " qui va conduire le pays dans le mur !
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