PARLEMENT - Coup d’envoi de la session extraordinaire

Environ un mois après la clôture de la deuxième session ordinaire du parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat vont se réunir à compter de ce jour. Lors du dernier Conseil des ministres, il a été décidé qu’il y aura une session extraordinaire qui ne dépasse pas les douze jours. Les sujets à débattre dans les deux chambres ne sont pas des moindres avec en point d’orgue la Politique générale de l’État qui va être présentée par le gouvernement dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay. Cette PGE qui est surtout composée des trois piliers annoncés par le président de la République, dont le capital humain, la promotion de l’industrie et la transformation économique ainsi que la bonne gouvernance. À côté, il sera aussi question de la modification de quelques articles du code pénal concernant la peine à infliger aux violeurs. Le projet de loi sur la modification de la loi sur les Collectivités Territoriales Décentralisées est le troisième sujet qui pourrait être dans l’ordre du jour de Tsimbazaza et Anosy. 

Absence de taille

Actuellement en visite en République algérienne, il serait difficile pour Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, de prendre sa place au perchoir. À noter qu’elle est arrivée en terre algérienne hier et a rencontré des membres de l’Assemblée nationale de l’Algérie. Ce sera donc aux autres membres du bureau permanent de mener la danse à Tsimbazaza. Cette session extraordinaire sera aussi une occasion pour les députés d’être enfin face au gouvernement pour le face-à-face qui n’a pas pu avoir lieu depuis longtemps. Plusieurs fois ajournée, la séance de questions/réponses entre députés et ministres est attendue pour cette session. Quoi qu’il en soit, face-à-face ou pas, la rencontre aura bel et bien lieu et ce, malgré l’absence de la présidente de la Chambre basse. 

Un des questionnements sur cette session qui débute aujourd’hui sera le nombre de députés qui seront présents avec le taux d’absentéisme récurrent à l’institution de Tsimbazaza. Cette fois-ci, la donne est différente car ce sera la Politique générale de l’État qui sera à l’ordre du jour. Mais avec la position de l’opposition qui reste flou en ce moment, il se peut que la session soit boycottée par les députés de l’opposition qui ont pris pour habitude de sortir de la salle des séances au moment du vote des dossiers traités. 

Ravo Andriantsalama

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