JUDO – FMJ - Une année 2023 «performante»

Le président de la FMJ, Saïd Bruno (au centre), lors de l'AGO, samedi au Palais des sports Mahamasina

L’équipe de la Fédération malgache de judo (FMJ), dirigée par le président, Eric Saïd Bruno, a tenu samedi, au Palais des sports, son assemblée générale ordinaire à l’issue de sa première année du mandat.

Côté technique, le premier responsable de la direction technique nationale, Mamy Randriamasinoro, a qualifié la saison de performante, «En tout, on compte quatorze médailles d’or, neuf médailles d’argent, seize médailles de bronze, une pré-qualification olympique et un titre de championne d’Afrique des seniors. Une année qui peut être qualifiée de ‘performante’, malgré les difficultés rencontrées et les moyens disponibles», peut-on lire dans son rapport. 

Lancement de projets 

Les judokas ont brillé aux Jeux des Iles comme à ceux de la Francophonie. La Grande île termine seconde derrière La Réunion, aux JIOI organisés à domicile, fin août, avec ses quatre médailles d’or, six d’argent et neuf de bronze. Et aux Jeux de Kinshasa, deux judokates se sont hissées sur le podium, la championne d’Afrique junior des -70kg, Aina Laura Rasoanaivo Razafy a arraché l’or, tandis que Narindra Henintsoa Rakotovao a ravi l’argent des -57kg. 

L’année 2023 a été exceptionnelle en termes d’organisation de compétitions internationales à Madagascar. Le pays a successivement accueilli les championnats d’Afrique des cadets et juniors individuels et les Jeux des Iles, en juillet et août. «C’était une rare opportunité de pouvoir aligner une sélection complète aux rendez-vous internationaux», fait remarquer le DTN. 

«C’est aussi une année déterminante pour les compétitions de qualification olympique où l’on a vu la grande avancée de Laura Rasoanaivo. Celle-ci est actuellement bien classée dans le quota continental», poursuit le technicien. D’autres projets de développement ont été également mis en place, tels «celui de la Diaspora Malagasy Judo, la Ligue d’Alaotra-Mangoro et la finalisation du Projet d’équipement du futur dojo national avec l’ambassade du Japon», ajoute-t-il. 

«DMJ est un projet concocté avec  l’Olympien Fetra Ratsimiziva, depuis 2021 à Budapest, lors des championnats du monde. L’idée était de créer une plateforme chargée d’animer le réseau des judokas de la diaspora dans le monde entier», explique le DTN.

Serge Rasanda