Le matelas d’éponge avec lequel la dépouille de la défunte a été enveloppé. |
Un mystérieux corps, dépourvu de tête, a été découvert au bord de la chaussée, à Mangarivotra-Faravohitra. Il s’agit d’une femme, pour le moment, non identifiée.
Un fait divers terrifiant, surtout dans un quartier huppé de la capitale. La dépouille d’une femme décapitée a été découverte au bord de la rue en pavé de Mangarivotra à Faravohitra, hier matin. Des collégiens, des passants et des riverains en sont restés horrifiés.
Le corps sans vie a été abandonné sur le trottoir, au pied d’un amas de moellons et d’une pile de briques en terre. Certaines personnes dans le voisinage ont affirmé avoir remarqué, depuis plusieurs minutes, la présence d’un gros sac en polypropylène tissé, avec un matelas d’éponge attaché au milieu au moyen d’un tissu. Mais elles étaient loin d’imaginer qu’un être humain décédé était enveloppé à l’intérieur.
Des piétons ont trouvé suspecte la forme du sac et du matelas. De plus, les abandonner à cet endroit et non dans un bac à ordures s’il s’agissait de déchets domestiques, leur a paru curieux. Ils ont alors décidé de les inspecter. C’est alors qu’ils ont touché un corps humain, déjà en état de rigidité cadavérique.
Thèse criminelle
Une alerte est parvenue à la Police nationale. Les policiers ont constaté le corps, vers 7h30 du matin. Selon eux, sa tête n’était plus là et elle n’avait pas de pièce d’identité sur elle, ne donnant aucune possibilité d’estimer son âge. Par contre, elle était encore jeune, si l’on observe sa peau.
Les fins limiers n’ont pas relevé d’autres traces suspectes tout autour de l’endroit. Les indices recueillis portent à croire que la victime a été tuée ailleurs, avant d’être exposée sur les lieux.
Une enquête est ouverte pour comprendre le crime et démasquer tous ceux qui y ont participé. La seule certitude, d’après la thèse criminelle des policiers, est que ce n’est pas le genre d’assassinat qu’un seul individu peut accomplir.
Le cadavre a été transporté à la morgue. Des renseignements préliminaires reçus auprès de l’établissement révèlent que la mort de cette femme remonte à la nuit de lundi à mardi. Le médecin légiste procèdera à l’autopsie quand sa famille sera arrivée. C’est lui seul qui peut attester si elle avait subi un viol ou pas. Elle avait encore tous ses vêtements.
Hajatiana Léonard