Les débris des tôles qui se sont envolées ont été ramassés. |
Le vent et l’abondance des pluies de la nuit de ce lundi ont causé des dégâts matériels importants dans la Capitale et les périphéries.
Une partie de nos toits s’est envolée à cause de cette forte pluie orageuse avec le vent qui soufflait également très fort. La maison a été inondée et faire ressortir les eaux nous a pris beaucoup de temps », s’attriste Antsa Andriambahiny, une habitante d’Anosiala. La nuit du lundi 15 janvier, la pluie a duré jusqu’à près de 12 heures. Au début, le vent fort menaçait tous les toits, ce qui a causé ces dégâts matériels importants. Presque tous les quartiers de la ville sont tous tombés sous l’eau surtout dans la partie basse de la ville. Dans la famille de Antsa Andriambahiny, les enfants ne sont même pas allés à l’école hier puisque tous leurs vêtements étaient trempés.
Cette nuit-là n’était pas du tout facile pour cette famille qui a dû sortir dans le noir avec la pluie qui n’arrêtait pas de tomber pour récupérer les débris des toits qui se sont envolés en l’air. « Nous sommes sortis dans la nuit (ndlr : la nuit du lundi) vers les rizières pour récupérer les tôles de peur que les voleurs ne les prennent », continue la mère de famille. De l’eau a fini par envahir la maison, empêchant les occupants de la maison de dormir. Tous les biens ont dû être déplacés de l’endroit où le toit s’était arraché et, effectivement, la place pour dormir était très étroite.
Lorsque l’eau s’est invitée à l’intérieur des maisons, il a fallu plusieurs heures pour l’évacuer. En outre, la souffrance de ces familles s’accroît. « La plupart des tôles qui se sont détachées sont endommagées et ne peuvent plus être refixées. S’installer ailleurs n’est pas non plus une solution envisagée puisque les autres membres de la petite famille habitent loin de sa demeure qui se trouve à Ambohimangakely».
Submergés
L’eau a peu à peu commencé à atteindre les quartiers bas de la ville. L’eau arrive aux portes avec la pluie abondante de la nuit de ce lundi. Sur le long de la route de Tsarasaotra vers Ivato, des maisons risquent d’être submergées. À Ankazomanga, l’eau commence également à monter comme à Ivandry et Besarety. Le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) sensibilise les riverains à ne plus jeter les ordures dans les canaux d’irrigation.
« Pour le moment, il n’y a pas encore d’annonce d’inondation pour Antananarivo, mais nous produisons beaucoup de déchets qui pourraient engendrer cette inondation pour les plaines d’Antananarivo », annonce le Général Elack Olivier Andriankaja, le directeur général du BNGRC, hier.
Miora Raharisolo