Le développement industriel est l'un des piliers de ce quinquennat selon la politique générale de l'Etat |
L’industrialisation figure parmi les grands axes sur lesquels se décline la Politique générale de l’État. Ainsi, il est confirmé que le développement industriel fera partie des priorités du quinquennat de Rajoelina.
Les dés sont désormais jetés dans la course au développement. Parmi les priorités sur lesquelles misent l’État pour les cinq prochaines années figure l’industrialisation du pays. Celle-ci constitue, en effet, un des trois axes fondamentaux sur lesquels se décline la Politique générale de l’État.
« Le capital humain, le développement de l’industrialisation et la gouvernance », comme l’indique la Loi de finances 2024. Des aspirations confirmées aussi par la réunion hebdomadaire de l’Exécutif. « L’industrialisation est incontournable pour un pays qui aspire au développement. Surtout pour un pays comme Madagascar qui possède une main d’œuvre compétitive ainsi que des ressources importantes », indique-t-on.
Tout le décor est planté pour permettre à l’industrie de la Grande île de prendre un nouvel élan, notamment la création d’un environnement des affaires propice aux investissements, mais aussi à la collaboration entre l’État et le Secteur privé. La stratégie est également au point et n’attend plus qu’à être appliquée pour permettre le déc ollage de l’industrialisation à grande échelle.
Forte impression
L’objectif de toutes ces manœuvres est précise :
« Produire localement les denrées dont la population a besoin». Pour ce faire, les moyens déployés sont conséquents : bouchées doubles sur les investissements, mise en place d’une plateforme de dialogue entre l’État et le secteur privé et encouragement des opérateurs de tous horizons à s’investir encore plus dans la production locale.
Le pays compte également s’attaquer aux grands marchés extérieurs avec une plus large panoplie de produits. Des « zones d’émergence industrielle » seront installées un peu partout sur le territoire national. Cela, dans l’optique de profiter de la marge déjà offerte par certains produits d’exportation comme le textile. Un produit qui fait forte impression aux États-Unis à travers le marché de l’Agoa. Madagascar compte également se tourner vers le développement d’autres filières comme la transformation et l’agriculture industrielle dans les grands marchés extérieurs comme les Accords de partenariat économique (APE), le marché commun pour l’Afrique Orientale et Subsaharienne (Comesa) ou encore l’Agoa.
Des ambitions audacieuses qui s’appuient toutes sur le développement de l’industrialisation à l’échelle nationale. Depuis les premières heures des industries malgaches, le moment n’a jamais été aussi propice et l’effervescence est à son comble pour les producteurs à la base, notamment avec la promotion des pépinières industrielles qui permettent aux bénéficiaires de transformer localement les produits phares de chaque localité. Le projet « One District One Factory » continuera. « Cela dans le but d’exploiter à bon escient les produits dont regorgent les différents districts du pays, mais aussi pour lutter contre le déficit de la balance commerciale de Madagascar à travers la production locale ». En effet, produire localement génère plus de valeur ajoutée aux exportations, mais aussi permet de combler peu à peu le gap entre les importations et les exportations.
Itamara Randriamamonjy
Après les " velirano " en queue de poisson à la fin du mandat de Rainilainga , ce régime illégitime veut nous faire croire en ces trois piliers . Prenons le capital humain ce n'est pas en abrutissant une population ciblée avec l'assistanat jouant sur le populisme de distribution des JIRO N'AKOHO et de VARY MORA qu'il aura un effet d'entrainement pour un élan de développement . Pour l'industrialisation que le ministre concerné commence déjà à réhabiliter PHARMALAGASY car il est question d'argent des contribuables et de fonds covid détournés tout comme la concrétisation de l'usine Ethanol . Et pour la bonne gouvernance Rainilainga est entrain de faire le contraire avec sa mégalomanie et son incompétence en mettant en place des secrétariats d'état " auprès de la présidence " histoire d'humilier les ministres faisant ainsi de la figuration ! Pire aucune ligne budgétaire dans la LFI 2024 .
RépondreSupprimerLes premiers pas de son mandat " volé " ne sont pas de bons signes pour la démocratie avec la nomination de généraux ministres réputés de tempérament peu recommandable , pour la lutte contre la pauvreté avec l'absence de réforme structurelle créant des richesses donc des emplois pour les jeunes surtout et pour le progrès du pays avec une équipe mafieuse et de voyous qui tient Rainilainga par le cou !