Les représentants du pays pour la coupe du monde de la Boulangeries à Paris sont issus de l'équipe de Havila School et de Propain |
L’équipe malgache a décidé de mettre en avant le Koba en tant que pièce artistique lors de sa participation à la Coupe du monde de la Boulangerie, qui se tiendra à Sirha Europain, Paris, du 21 au 24 janvier.
Les représentants de Madagascar se préparent intensément pour la très attendue finale de la Coupe du monde de la Boulangerie qui se déroulera à Sirha Europain, Paris, du 21 au 24 janvier. Avec une préparation quotidienne de 10 heures, le chef Toky Ramà Andriatsitohaimanantena, la cheffe Toavina Rainibenalahatra de Havila School, le chef Billy Rakotomamonjy et le chef Julien Loray de la Société Propain se concentrent sur un entraînement rigoureux pour atteindre l’excellence dans l’art de la boulangerie.
« Je me concentre sur la pièce artistique qui représente notre pays, une création inspirée du koba, pour singulariser notre identité nationale. Actuellement, nous menons des recherches approfondies. La cheffe Toavina supervise les onze types de viennoiseries, le chef Billy se focalise sur les dix types de boulangerie, tels que les baguettes et le pain, tandis que le chef Julien Loray nous encadre en tant que notre coach. Initialement prévue à six participants, l’équipe est maintenant à quatre pour représenter le pays en raison de contraintes budgétaires», explique le Chef Toky Ramà Andriatsitohaimanantena.
L’équipe s’apprête à partir le 10 janvier pour rejoindre les onze autres pays finalistes à Paris, parmi lesquels on retrouve l’Allemagne, le Chili, la Chine, la Corée du Sud, la Côte d’Ivoire, et la France, entre autres. Il s’agit de la première participation de Madagascar à la Coupe du monde de la Boulangerie.
Les défis rencontrés
«Les préparatifs ne sont pas une tâche facile pour nous, d’où notre engagement sans relâche, jour et @Nous sommes presque prêts pour le concours. Actuellement, nous sommes confrontés à des problèmes sur le coté administratif et financier que nous sommes activement en train de résoudre, car nous assumons entièrement les coûts liés à notre participation à cette compétition de haut niveau. Notre capacité à poursuivre notre entraînement à Paris dès notre arrivée dépend également de nos moyens financiers», exprime Chef Toky Ramà Andriatsitohaimanantena.
Dans cette période cruciale, l’équipe lance un appel pressant à l’État pour un soutien financier indis@les défis actuels.
Nicole Rafalimananjara