COOPÉRATION - La Commission de l’océan Indien fête ses quarante ans

Jean-Claude de l’Estrac,  le père fondateur de la COI.

Le temps passe vite. Cela fait déjà quarante ans que la Commission de l’océan Indien, COI,  a vu le jour. Le 10 janvier 1984, la signature de l’Accord général de coopération, dit « Accord de Victoria », a formellement établi la COI. Depuis quatre décennies, la COI anime l’action collective de ses États membres  que sont l’Union des Comores, la France au titre de La Réunion, Madagascar, Maurice et Seychelles. Au fil des années, les missions et les champs d’intervention de la COI se sont élargis pour couvrir l’ensemble des Objectifs de développement durable, ODD, des Nations unies. 

La soirée de célébration a été organisée avant-hier au Balaclava à Maurice. Avec la présence, entre autres,  de celui considéré comme le père fondateur de la COI, Jean-Claude de l’Estrac. Madagascar espère toujours tirer profit de ce type d’organisation régionale. Pour le moment, l’économie malgache, pour divers paramètres et de multiples raisons, n’y arrive pas. Il faudra peut-être changer de paradigme, l’expression inévitable du moment, pour espérer inverser cette tendance fataliste.

La COI se présente quand même comme «  unique en Afrique. Elle est la seule organisation régionale exclusivement insulaire ce qui lui vaut de porter non seulement la voix de ses États membres mais aussi celle des autres États insulaires d’Afrique. Elle est l’une des expressions des liens qui unissent nos territoires et, plus encore, l’expression d’une volonté politique de coopérer, le symbole d’un avenir en commun », a déclaré

Pr. Vêlayoudom Marimoutou,  secrétaire général de la COI qui a  partagé quelques résultats de la COI pour la région. Ces résultats couvrent des secteurs variés : sécurité maritime, santé, connectivité régionale, gestion durable des écosystèmes et des ressources naturelles…

Eric Ranjalahy

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