PÊCHE - L’initiative « la Ceinture et la Route » offre des opportunités

Les cadres du MPEB lors de leur mission en chine

Le succès du modèle de développement piscicole et de l’aquaculture chinois a séduit les techniciens malgaches récemment en visite en Chine. « Des opportunités de coopération s’ouvrent pour Madagascar avec l’Empire du Milieu dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, dans le cadre de l’initiative la Ceinture et la Route », a souligné Niniva Arivony Randrianera, directeur régional de la pêche à Alaotra Mangoro, parmi les cadres techniciens malgaches en mission d’observation au Centre de recherche des pêches en eau douce et à l’Académie chinoise des sciences halieutiques en Chine. 

Selon les informations, l’idée d’une coopération dans le domaine de la reproduction des espèces a été évoquée entre les deux pays, notamment pour les crabes, pour lesquels Madagascar recherche des expertises. Actuellement, la Chine produit annuellement vingt milliards d’alevins destinés à l’empoissonnement. Pour le ministère de la Pêche et de l’économie bleue (MPEB), l’objectif de production vise six cent millions d’alevins, la capacité actuelle étant estimée à quarante millions d’alevins annuels.

Plan quinquennal

Le séminaire en Chine a permis aux vingt directeurs régionaux auprès du MPEB de maîtriser plusieurs aspects essentiels, notamment la création d’un modèle de gestion durable de la pêche, le mécanisme de soutien financier de la filière pêche et aquaculture, les approches efficaces de l’administration de la pêche, les techniques de recherche continue sur la gestion des souches génétiques, et le système de plan quinquennal qui est déjà initié au sein du ministère. « La Chine a acquis une expertise dans divers domaines tels que la reproduction sélective d’espèces d’élevage, la reproduction assistée par gène ou molécule marquée, l’hybridation, la gynogenèse et l’introduction d’espèces exotiques. De plus, la Chine excelle dans l’amélioration de la biosécurité et l’ingénierie mécanique, déployant des systèmes de bassin améliorés, des méthodes d’aquaculture en bassin avec fossé, des robots de surveillance de l’eau, des systèmes d’alimentation précise, ainsi que des techniques de récolte mécanique et de transport », témoigne Niniva Arivony Randrianera.

À l’issue de la mission, les missionnaires préconisent la création de formations spécifiques par filière, l’établissement d’un centre de recherche dédié dans le cadre de l’initiative la Ceinture et la Route, et la facilitation de l’introduction d’espèces d’alevins. 

Maminirainy

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