NATIVITÉ - L’ambiance de fête s’installe

Les article de Noël envahissent le marché

Les décors changent dans le centre-ville. L’esprit de Noël s’installe progressivement.

Noël approche. Tout, dans le centre-ville d’Antananarivo, rappelle l’arrivée prochaine de cette fête de la nativité. À l’instar des illuminations de Noël dans le centre-ville, notamment celles d’Antaninarenina, très attendues par les riverains. Comme lors de ces précédentes années, la foule sera certainement au rendez-vous devant ces lumières et décorations très attractives. « On ne veut surtout pas rater ça ! C’est magique ! », lançait Catherine, une mère de famille, hier. Cette femme, qui est devenue une habituée des illuminations d’Antaninarenina, s’apprête à y retourner avec sa petite famille, dans les prochains jours. Les musiciens de rue créent également cette ambiance festive. Ils ont introduit dans leur répertoire des chants de Noël qu’on a l’habitude de chanter à l’église, ou d’entendre sur des stations de radios.

Noël rime, en outre, avec embouteillages. Les entrées du centre-ville sont bouchées, que ce soit à Anosy, à Behoririka ou à Ambohijatovo. « L’affluence de monde aux marchés d’Analakely et de Behoririka explique cet embouteillage, madame», lance un receveur de la ligne 165 à une passagère qui râle face à l’obstruction de la circulation. 

Occasion

La foule commence effectivement à envahir les rues du centre-ville, à la recherche de cadeaux, de décorations de Noël, à savoir des guirlandes, des sapins de Noël, mais aussi, des jouets, des sucreries, incontournables à cette occasion. Des marchands d’habillement tentent également de taper dans l’œil des passants en mettant en valeur leurs nouveaux arrivages de vêtements et/ou de chaussures habillés. 

« Noël, c’est souvent l’occasion pour les familles de s’acheter de nouvelles tenues à porter pendant la messe de Noël ou pendant la fête de fin d’année. Pour le moment, les clients se font encore rares. Mais on espère que cela va s’améliorer, la semaine prochaine », lance Ventso Ramahenina, commerçante dans un magasin d’Analakely.

Comme ces marchands d’habillement, ceux de la volaille ont également du mal à liquider les dindes, les oies, les stars des plats de Noël. « On voudrait bien une dinde, au repas de Noël. Mais le prix est au-dessus de notre budget », regrette Mamy Miharitiana, un père de famille. Il faut préparer, en effet, entre 70 000  ariary et 140 000 ariary, pour une oie. Les dindes, par contre, coûtent de 90 000  jusqu’à 200 000 ariary. Des prix non négociables, et qui pourraient encore augmenter à l’approche de la fête.

Miangaly Ralitera

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