TOAMASINA - Une femme et son bébé meurent dans un incendie

L'incendie a complètement détruit la maison des victimes

Un incendie a coûté la vie à une jeune mère et son petit garçon de deux ans à Tanamakoa Toamasina. Leurs corps sans vie ont été découverts, l’un collé à l’autre.

C’est au tour des larmes de couler à Toamasina. Deux pertes en vie humaine ont été déplorées dans un horrible incendie survenu lundi minuit dans le quartier de Tanamakoa. Il s’agit d’une jeune mère de famille et de son bébé, un petit garçon, âgé d’à peine deux ans.

Les sapeurs-pompiers ont retrouvé les corps des victimes dans les décombres. Ils s’étreignaient. Les confrères sur place n’ont pas pu les identifier dans un premier temps. C’est après avoir parlé avec leurs proches qu’ils ont appris qu’ils venaient d’Andranovelona, de la commune rurale de Vohipeno, à Fenoarivo Atsinanana.

Les crépitements, les flammes et la colonne de fumée noire qui s’élevait au-dessus de l’incendie ravageur ont réveillé le voisinage. Selon les témoignages recueillis par la presse locale, un compteur installé à la porte de la maison consumée aurait explosé. Ils attribuent l’origine du sinistre à cet appareil.

Toujours à la lumière de l’enquête effectuée par les journalistes de la ville, la jeune femme est parvenue à s’extraire de leur maison au plus fort du brasier. 

Courage

«Elle était saisie de panique. Elle a réussi à ouvrir la porte et à sortir. Elle se trouvait dans la cour quand elle s’est rendu compte que son garçon était toujours à l’intérieur. Elle y est retournée pour le récupérer. Malheureusement, la fournaise les a retenus prisonniers. Aucun d’eux n’a survécu», décrit une consœur.

Les secours ont été débordés par un chapelet d’appels les alertant. Ils ont rejoint sans tarder le secteur. L’accès à l’endroit indiqué s’est avéré compliqué. Les ruelles sont étroites à cause de l’entassement des habitations. 

Le «fokonolona» a fait preuve de courage et de solidarité en les aidant avec les moyens du bord. Certains, dans le sauve-qui-peut, ont évacué leurs biens, croyant que l’incendie pourrait toucher leurs cases.

Au bout d’une vingtaine de minutes d’intervention, les sapeurs-pompiers ont dû repartir pour remplir leur réservoir. Le réseau d’eau est très pauvre, voire inexistant, dans le quartier. Ils sont finalement venus à bout des flammes.

Les dépouilles des défunts ont été transférées à la salle municipale. 

Hajatiana Léonard

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