KIDNAPPINGS À ANKAZOBE - Neuf militaires et quatre civils incarcérés

L’examen de seize personnes soupçonnées d’avoir trempé dans la série de kidnappings dans le district d’Ankazobe, a duré au parquet du tribunal de première instance local. Il s’est achevé, hier, à l’aube.

Parmi les présumés coupables, trois gendarmes et six hommes de l’Armée ont été envoyés en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy. Quatre civils, dont le maire en exercice de la commune de Talata-Angavo, ont été écroués à la maison centrale d’Ankazobe. Le maire d’Ambolotarakely et les deux derniers civils ont bénéficié d’une liberté sous contrôle judiciaire. Une enquête de fond se tiendra le 31 janvier 2024, au même tribunal.

Les inculpations imputées à ces militaires, élus et simples citoyens sont graves: complicité avec des malfaiteurs, complicité de trafic d’armes et de séquestration de personnes, meurtre, association de malfaiteurs et trafic d’armes.

Le colonel Tahina Ravelomanana, commandant de la section de recherches criminelles, a révélé, mercredi, que soixante-quatre projectiles d’armes de guerre ont été saisis chez les gendarmes et militaires impliqués. 

Hajatiana Léonard

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