INSÉCURITÉ - Tentative de cambriolage au tribunal de Toamasina

C'est la première fois qu'un tel acte de banditisme est signalé au tribunal

Des malfaiteurs se sont introduits en pleine nuit dans les locaux du tribunal de Toamasina. Selon les informations recueillies, ils voulaient faire main basse sur un coffre contenant des armes saisies.

Un cambriolage qui ne manque pas d’audace. Dans la nuit de lundi à mardi, des malfaiteurs ont fait irruption dans les locaux du tribunal de première instance à Toamasina. L’heure exacte n’est pas communiquée. Toutefois, des traces d’effraction ont été relevées. Selon les informations recueillies, les voleurs n’ont pu rien emporter. 

Probablement emportés par la panique, ils ont quitté les lieux lorsque le contrôle de la situation leur ont échappé sans qu’ils parviennent à leur fin. La thèse d’un vol est mise sur le tapis. À la lumière des informations communiquées, les malfaiteurs auraient tenté de mettre la main sur un coffre métallique, dans lequel seraient gardés de l’argent ainsi que des armes pris sur des bandits. Après vérification, il se serait avéré que tout y était encore.  La tentative a, néanmoins, ouvert la boîte de Pandore. 

En effet, si tel est bien le cas, les voleurs connaissaient l’existence du coffre, son emplacement ainsi que son contenu, ce qui fournit des indices susceptibles de permettre de remonter de fil en aiguille jusqu’aux suspects qui pourraient se trouver derrière. 

Bâtiment sécurisé

L’acte a été commis en sourdine. De visu, les malfaiteurs sont parvenus à s’introduire ni vus ni connus dans la pièce où est gardé le précieux coffre. Une enquête est ouverte pour démasquer les personnes mouillées dans cette affaire. Quelques personnes ont été entendues. Toutefois, l’aboutissement à des arrestations n’est pas encore signalé.  

En outre, l’absence de surveillance électronique ne facilite pas les recherches. Le tribunal figure parmi les bâtiments administratifs les mieux sécurisés de la ville de  Toamasina. Le fait que des individus malintentionnés parviennent à s’y introduire la nuit délie les langues. L’acte est, par ailleurs, perpétré en pleines vacances judiciaires où le tribunal tourne au ralenti. Cet élément laisse croire que 

les malfaiteurs semblent avoir déjà tout planifié avant que leur plan ne tourne court pendant l’exécution. Les recherches se poursuivent. 

Andry Manase

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