ARIVONIMAMO - Deux hommes enterrés en cachette

L'endroit où ont été enfouis les corps des défunts

Un double homicide a été constaté dans le district d'Arivonimamo. Les corps des victimes, enterrés en catimini par les meurtriers, ont été retrouvés.

Des crimes sauvages et atroces se déchaînent aux confins d'Arivonimamo, semant la terreur parmi les habitants. Deux corps sans vie ont été découverts, mardi, à Andralaihena-Manazary, dans la commune d'Andranomiely. 

Les victimes, un homme de 32 ans et un autre de 41 ans, ont été identifiées. Ils venaient de la commune d'Ambohiborona, du district de Faratsiho. Il était 15 heures et 30 minutes, ce mardi-là, le maire d'Ambohiborona a informé le poste avancé de Manalalondo, responsable de la circonscription, que deux dépouilles ont été repérées à l'endroit cité. Des gendarmes et l'équipe médicale du Centre local de santé de base niveau II s'y sont alors déplacés. Ils ont pu vérifier la réalité de la triste nouvelle que l'édile venait de leur annoncer.

En observant de visu la situation, les gendarmes ont noté que seuls les pieds des défunts ont été visibles, laissés à l'air libre. Leurs corps, à plat ventre, étaient ensevelis sous un amoncellement de terre. 

Blessures 

Le "fokonolona" trouve que les deux malheureux ont été enfouis comme de vulgaires cadavres d'animaux. Il a fallu les exhumer pour pouvoir effectuer le constat. Les autorités sanitaires, les gendarmes et les témoins oculaires ont relevé des traces de blessures au niveau de la tête des deux individus. Ils étaient maculés de sang et portaient quelques contusions.

Le médecin s'est appuyé sur les indices qu'il a recueillis lors de l'examen réalisé sur place pour déduire la cause des décès. Il l'a attribuée à des coups et blessures volontaires. La qualification du crime appartiendra au tribunal. La gendarmerie est au cœur de l'enquête. Pas plus de détails n'ont été disponibles par rapport à l'évolution de la recherche qu'elle a menée jusqu'à hier. Aucune arrestation ne serait encore intervenue.

L'émotion reste vive chez les familles des disparus. Pour le moment, elles affirment n'avoir aucune idée de ce qui pourrait être le mobile de ces meurtres commis dans des circonstances abominables. Les gendarmes ont déjà procédé à leur audition au cas où elles détiendraient d'autres informations utiles.

Hajatiana Léonard 

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