Un environnement propice au développement du blanchiment d’argent. C’est un des constats du service de renseignement financier (Samifin) ainsi que quelques représentants de l’administration financière lors de la semaine des finances, organisée par l’institut ISS, sise à Tsiadana.
Au cours des interventions qui se sont succédées depuis mercredi, dans le cadre de la conférence intitulée « L’Afrique : Paradis du blanchiment d’argent », des précisions ont été apportées là où le bât blesse. Madagascar, tout comme une grande majorité des pays Africains et latino-américains, figure encore dans les pays à risque par rapport au blanchiment d’argent, et ce n’est un secret pour personne.
Cette fragilité, bien qu’encensée par le foisonnement de capitaux malpropres qui circulent dans la Grande île, est aussi due entre autres à un « environnement propice » au développement de ce phénomène dangereux et cela se passe presque au nez et à la barbe de tout le monde depuis plusieurs années.
À cela s’ajoute le développement des cryptomonnaies et le foisonnement des moyens de placements douteux. « Bâtiment, quincaillerie, immobilier, autant de secteurs d’activités qui sont exploitées comme étant de valeurs sûres, rien n’échappe à la velléité des blanchisseurs », estiment les représentants du Samifin durant leur intervention mercredi.
Une discussion qui s’est perpétuée jusqu’à hier, suscitant intrigue et débat chez l’assistance, notamment sur le système de lutte contre le phénomène du blanchiment d’argent.
Par rapport aux monnaies virtuelles (cryptomonnaies), une nouveauté qui figure également dans le monde de la finance moderne, le contrôle des pouvoirs gouvernementaux, de par le monde quasi-nul, malgré les efforts entrepris pour encadrer ce phénomène, le risque reste très élevé, notamment vis-à-vis des capitaux destinés au financement du terrorisme. Autant de facteurs à risques !
Itamara Randriamamonjy
Rainilainga qui ment comme il respire car non seulement le logiciel espion PREDATOR n'a jamais été rendu au groupe Français NEXA et n'a pas servi à combattre l'auteur des kidnappings , le terrorisme et le blanchiment des capitaux . Ces convocations à la pelle au centre GESTAPO de baomba korontamby sont l'œuvre de ce logiciel entre les mains de ce régime dictatorial . Et puis quand Rainilainga parle de lutte contre la corruption maintenant à son investiture bidon , une promesse déjà formulée avec force au début de son mandat en 2019 , Mamy Ravatomanga doit rire sous cape !
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