L’apaisement. C’est ce que continue de chercher Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale. Lors de son discours de clôture de la deuxième session ordinaire de cet exercice à Tsimbazaza, hier, elle rappelle que la plateforme de médiation, qu’elle constitue avec les chefs de files du Conseil œcuménique des églises chrétiennes ainsi que les autres personnalités, poursuit sa mission. La présidente de la Chambre basse a tout de même tenu à préciser que la médiation va s’adapter au contexte politique actuel. La question qui réside est de savoir si une médiation est toujours utile en cette période où le Président est élu et les onze ne sont plus des candidats.
« Le temps n’est plus aux critiques maintenant. Nous, politiciens, avons le devoir d’agir dans l’intérêt général et la préservation de l’unité nationale», explique Christine Razanamahasoa hier. Selon elle, le pays traverse en ce moment une crise de confiance et il est préférable pour les acteurs politiques de se réunir au tour d’une même table pour dialoguer de façon désintéressée et dans le respect de l’intérêt général. «Là où l’intérêt du peuple et de la nation se trouve lésé, nous ne devons avoir qu’une seule et unique voix, l’unité nationale», soutient-elle.
Au tout début de son allocution, la présidente de l’Assemblée nationale s’adresse aux membres de la communauté internationale présents dans la salle des séances hier. Elle adresse, dans un premier temps, ses remerciements à ces derniers, surtout pour leur appui lors de la récente période électorale. Dans un second temps, elle lance un appel au soutien de la communauté internationale dans la quête de la stabilité politique et la marche vers le développement du pays. «Je vous remercie chaleureusement pour votre appui lors de la dernière élection. Veuillez continuer à nous accompagner dans notre quête de stabilité politique et de développement de notre pays», déclare-t-elle.
Ravo Andriantsalama