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| Dama Andrianarisedo et les responsables de la Ceni en plein travaux de traitement des données |
Malgré l’appel au boycott initié par l’opposition, le taux de participation des électeurs au premier tour de la présidentielle n’est pas aussi bas que cela. Il continue même à remonter.
44,33%. C’est le taux de participation au premier tour du scrutin présidentiel selon la tendance générale au niveau national publiée par la Commission électorale nationale indépendante, hier à 18 heures 20. Ce taux est en constante évolution depuis la première publication de la tendance par la Ceni la nuit du jour du vote. Effectivement, à 1 heure du matin, le 17 novembre, Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Commission électorale rapporte pour la première fois la tendance des résultats reçus. À ce moment, le taux de participation était de 37,22% avec 690 bureaux de vote sur les 27 375 équivalant à 2,59%. Six jours après, le taux de participation augmente de 7,11%, avec 18 694 bureaux de vote traités équivalant à 68,29%.
Si cette remontée continue et si ce rythme ne change pas, il est possible qu’au moment de la proclamation des résultats par la Ceni, le taux de participation pourrait grimper jusqu’à avoisiner les 50%. Ce qui n’est pas très loin du taux de participation des électeurs au premier tour de la précédente édition de la présidentielle de 2018 qui était de 53,95%. Il est tout de même utile de rappeler qu’à l’époque, il n’y avait pas d’appel au boycott des urnes par les partis de l’opposition ni d’abstention des candidats à la campagne électorale.
La course
Andry Rajoelina, candidat numéro trois continue de caracoler en tête de la course selon la tendance de la Ceni avec 59,94% des voix. Marc Ravalomanana, numéro cinq est son poursuivant avec 13,42% et Siteny Randrianasoloniaiko, candidat numéro treize est en troisième position avec 12,36% des voix. Sendrison Daniela Raderanirina accuse un retard face aux deux autres candidats qui ont fait la campagne électorale avec seulement 0,80% des voix. L’issue la plus probable de ce premier tour de l’élection présidentielle tend plutôt à une victoire du président sortant, Andry Rajoelina.
De leur côté, les dix candidats membres du collectif ont déjà déclaré ne pas vouloir cautionner l’éventuel résultat du scrutin. Ils anticipent dès maintenant la victoire du numéro trois afin de pouvoir agir en conséquence. Force est de constater que le collectif devra trouver d’autres manières pour faire valoir leurs revendications et essayer de faire triompher leur lutte.
En début de semaine, Marc Ravalomanana et consorts ont tenu une conférence de presse au QG du HVM à Andraharo pour appeler les partisans des membres du collectif des 10 à faire preuve de plus de patience car ils cherchent sans relâche la stratégie idoine pour gagner la lutte. Or, quelques jours après, les actes n’ont pas encore joint les paroles et les dix candidats demeurent silencieux sur la suite du mouvement. Pourtant, Andry Raobelina, candidat numéro sept revient auprès de ses compagnons après plus d’un mois à l’île Maurice pour des raisons médicales. À la sortie de la conférence de presse, le président du parti «Anjomara sy Rivo-baovao» déclare avoir la volonté d’aider pour l’avancée de la lutte. Il a cependant expliqué qu’une troisième requête auprès de la Haute Cour Constitutionnelle n’est pas encore envisageable en ce moment après les deux premières qui n’ont pas eu une réponse favorable auprès de l’institution d’Ambohidahy.
Ravo Andriantsalama
Mascarade d'élection et tant qu'à faire cette CENI " marionnette " du régime où tout concorde à affirmer les irrégularités , les anomalies et autres magouilles , n'a qu'à " gonfler " ce taux de participation à 60 % pour faire plaisir à Rainilainga et ses affirmations sur une population qui vote en masse ( sic ) . La presse-poubelle et ses journaleux " payés " comme ces petits gens abusés faisant la queue partout . Rainilainga n'a pas la légitimité populaire et son élection " volée " ne sera une partie de plaisir !
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