RINDRA HASIMBELO RABARINIRINARISON - «Le budget des prochaines élections est déjà prévu»


Bien que le montant du budget ne soit pas encore donné, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison insiste sur le fait qu’il existe pour les prochaines élections. Le Grand Argentier a présenté hier le projet de loi de finances à l’Assemblée nationale. 

C’est prévu. Le budget électoral est déjà en gestation selon les propos de Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des finances hier à la sortie de la présentation du Projet de loi de finances initiale 2024 à l’Assemblée nationale Tsimbazaza. Au moment où une élection est en approche, le gouvernement prévoit le budget y afférent et ce dans le délai imparti, explique le Grand Argentier. 

Les communales et les législatives sont les prochaines échéances électorales qui attendent le pays avec les mandats des maires et des députés qui se terminent dans le premier semestre de l’année prochaine. Deux élections qui sont des plus stratégiques pour la conjoncture politique avec les risques de crise post-électorale surtout avec le collectif des candidats qui a d’ores et déjà déclaré renier les résultats de la présidentielle du 16 novembre dernier. Même si depuis la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante samedi dernier, les dix, ou plutôt onze candidats avec le retour de Siteny Randrianasoloniaiko restent assez discrets malgré l’annonce de la poursuite de la lutte.

Social, économie et décentralisation

Le montant de ce budget alloué aux élections n’est pas encore connu, néanmoins ce ne sera plus le cas à l’issue des travaux des commissions des députés, d’après Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. «Ce budget n’est pas compartimenté, on a concocté un budget global pour couvrir toutes les élections en vue», a-t-elle poursuivi.

Lors de la présentation du projet de loi de finances au perchoir de l’Assemblée devant les parlementaires, le Grand Argentier explique que trois angles stratégiques composent principalement le PLFI. Les volets social, économie et décentralisation sont priorisés par le document avec une revue en hausse des budgets alloués pour ces volets. Poursuite des constructions et refondation d’infrastructures dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’enseignement technique sont les domaines privilégiés pour le social. Priorisation du développement rural et appui au secteur privé sont les valeurs économiques prônées par le PLFI. Augmentation des aides budgétaires pour les collectivités territoriales décentralisées appuieront la promotion de la décentralisation.

Même si certains parlementaires déplorent le manque de temps afin de faire une analyse approfondie du projet de texte de lois, la député Joasy Eléonore met l’accent sur le fait que ce n’est pas au gouvernement de donner les budgets des collectivités territoriales décentralisées vu qu’en principe, il y a des organes et services dédiés à cette tâche au niveaux des CTD eux-mêmes.

Ravo Andriantsalama 

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