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| La police z appris divers témoignages du voisinage du pervers |
Un mandat de dépôt a été prononcé contre un vieillard. Récemment, il a abusé de sa propre petite-fille mineure, selon la police du commissariat de Soavinandriana Itasy.
La prison pour un pédophile, âgé de 88 ans. Il est en détention préventive à la maison centrale de Miarinarivo, depuis hier.
Il est soupçonné d’avoir violé sa petite-fille de 13 ans, à Andraibiby-Befaritra, dans la ville de Soavinandriana. L’examen du médecin atteste que le viol a eu lieu. Le crime, perpétré à deux reprises, s’est passé il y a deux semaines.
La victime, fille unique de ses parents, terminera ses études primaires cette année scolaire. Son grand-père aurait promis de lui offrir cent mille ariary en échange des relations. Elle avait accepté. Elle était venue chez lui. Ils se sont livrés à des caresses sexuelles et paroles charnelles, d’après les informations judiciaires.
L’octogénaire a affirmé n’avoir eu aucun rapport sexuel avec l’enfant. Mais le reste, il a reconnu l’avoir fait. « Je n’ai plus de l’énergie pour un acte sexuel. Même quand j’ai envie de faire mes besoins, je mets du temps à évacuer mon urine », raconte-t-il à la police.
Plus vieux crimes
Le pervers a nié avoir proposé cent mille ariary à l’enfant. Celle-ci s’est confiée à l’une de ses camarades de classe. Son pot aux roses est parvenu à son père le 18 novembre. Son papa a déposé plainte au commissariat. Des policiers ont interpellé à son domicile le principal suspect, le vendredi 24 novembre. Selon les explications tirées de son interrogatoire, il n’était pas à son premier coup. Ses plus vieux crimes remontaient aux années 80. « Il avait violé ses quatre filles. Il leur a pris leur innocence. Il avait mis enceinte l’une d’entre elles. Depuis, la femme n’avait plus donné signe de vie, jusqu’à présent. Une de ses sœurs avait refusé d’avoir des relations avec leur père. Elle avait pris la fuite. Elle était décédée à Antananarivo en 2015 », rapporte la police. En 2020, le même pédophile avait mis enceinte une autre écolière. Cela a entièrement nui aux études de cette enfant. Elle devait quitter l’école.
La Police nationale participe activement à la protection des mineurs, surtout en ces « seize jours d’activisme » dans la lutte contre toutes sortes de violences faites aux femmes et aux enfants.
Hajatiana Léonard