PÊCHE - Un coup de pouce au développement piscicole en eau douce

Combler le gap entre la demande en poissons extrêmement élevée et l’offre est l’objectif du ministère de la Pêche et de l’économie bleue, qui amène son bâton de pèlerin dans les sites d’eau douce afin de ravitailler ceux-ci en jeunes alevins. Comme tous les secteurs d’activités qui ont été perturbés par la crise de Covid, les activités piscicoles commencent à prendre un nouvel élan. 

Samedi, ce sont les pêcheurs riverains du lac Mantasoa qui ont bénéficié de quarante mille nouveaux alevins de tilapia qui ont été lâchés dans le lac. «Comme nous avons l’habitude de le faire chaque année, nous allons lâcher ces alevins dans le lac afin de booster, entre deux saisons, le nombre de poissons. Une richesse contenue dont toute la communauté, surtout celle des pêcheurs, pourra bénéficier vu que la production de poissons a considérablement diminué», indique Mahatante Paubert Tsimanaoraty ministre de la Pêche et de l’économie bleue. 

Avec le soutien de la société Acipenser, qui exploite une partie de cet espace artificiel pour créer du caviar d’exception, force est de constater qu’il s’agit aussi d’une démarche de responsabilité sociétale par des entreprises. 

Pandémie

Dans ce contexte également, la pisciculture a été initiée pour booster l’offre mais aussi générer un développement durable qui profitera à tous les riverains de la localité.  «Je tiens à remercier les partenaires, notamment l’Union européenne ainsi que la société Acipenser, qui travaillent de concert avec les populations riveraines et qui soutiennent les projets de développement piscicoles qui nous permettent de réaliser le potentiel de nos ressources  halieutiques et nous acheminer vers un développement durable», explique le ministre de la Pêche et de l’économie bleue. 

Effectivement, ce n’est pas le potentiel du pays qui manque. Depuis la fin de la pandémie, la demande est relativement élevée avec en parallèle la rizipisciculture, avec près de 150 000 hectares de rizières pour la pratiquer ainsi que 160 000 hectares de plans d’eau.

L'Express de Madagascar

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